1985 mit dem Pritzker-Preis ausgezeichnet, positioniert sich Hans Hollein als ein mit dem modernistischen Funktionalismus brechender Architekt. 1967 verkündete er „Alles ist Architektur“, und in seiner Arbeit manifestiert sich der Wunsch, die Grenzen zwischen Innen und Außen aufzuheben. Im Hinblick auf die Dematerialisierung der Architektur entwirft er Mobile Büro (1969), das aufblasbar und transportabel ist und ein völliges Eintauchen in die Umgebung ermöglicht. Durch die Diversifizierung seiner Praktiken, von der Collage zum Design und von der Architektur zur Ausstellungsszenografie, sprengt Hollein den Rahmen der Disziplin.
Hans Hollein, winner of the Pritzker Prize in 1985, marked a break with modernist functionalism. In 1967, he declared: ‘Everything is architecture’, and his works reflected his desire to break down the boundary between interior and exterior. With the aim of dematerialising architecture, he created a Mobile Office (1969) that was inflatable and transportable, permitting a complete immersion in the environment. He diversified, to embracing collage, design, architecture and exhibition design, Hollein freed his discipline from its narrow confines.
Lauréat du prix Pritzker en 1985, Hans Hollein se positionne en rupture avec le fonctionnalisme moderniste. En 1967 il proclame : « Tout est architecture », et ses productions manifestent ce désir de supprimer les frontières entre intérieur et extérieur. Dans une perspective de dématérialisation de l’architecture, il conçoit un Bureau mobile (1969), gonflable et transportable, permettant une immersion totale dans l’environnement. En diversifiant ses pratiques, du collage au design et de l’architecture à la scénographie d’exposition, Hollein a fait sortir la discipline de son cadre.
Otto Piene ist Mitbegründer der Gruppe ZERO, die es sich zum Ziel gesetzt hat, die Kunst nach dem Zweiten Weltkrieg für einen Neuanfang zu definieren. Zusätzlich zu den Happenings im Freien, bei denen Laserlichtprojektionen und Videobilder eingesetzt werden, wagt Piene 1969 mit der Schaffung des Sky-Art -Konzepts, das zum Teil während seiner Leitung des Massachusetts Institute of Technology entwickelt wird, einen Sprung in den Himmel. In multisensorischen Veranstaltungen, an denen sich Künstler und Wissenschaftler beteiligen, errichten letztere riesige, farbige aufblasbare Installationen, die dank Heliumröhren aufsteigen und im Himmel schweben.
Blue Star Linz ist mit seinen 96 Tentakeln eine der größten dieser Installationen. Sie entfaltete sich zum ersten Mal am 9. September 1980, anlässlich eines „Sky Events“ im Rahmen des von Walter Haupt initiierten Musikfestivals Klangwolke (Linz, Österreich). Bei dieser Aktion, die in Zusammenhang mit dem Festival Ars Alectronica / Anton Brucknerfest stand, wurde die vierte Symphonie dieses Komponisten der Romantik aufgeführt. 1981 erschien Blue Star Linz erneut am Himmel, für die erste Sky Art-Konferenz des Center for Advanced Visual Studies am MIT in Cambridge. Die blaue Blume, ein Symbol der deutschen Romantik, erinnert auch an die monochrome Farbe des 1962 verstorbenen Yves Klein, einem engen Freund Otto Pienes.
Otto Piene was the co-founder of the ZERO group, which sought to redefine art for a new start after the Second World War. With outdoor happenings that incorporate laser light projections and video images, Piene made a leap skywards with the creation in 1969 of the Sky Art, developed in part while he was director at the Massachusetts Institute of Technology. Artists and scientists participated in multi-sensory events featuring gigantic, colourful inflatable installations which rose up and floated in the sky thanks to helium tubes.
With is 96 tentacles, Blue Star Linz is one of his biggest structure. It spread out in the air for the first time at the “Sky Event” organised by Walter Haupt, founder of the event Linzer Klangwolke (Linz sound cloud), the 9th of September 1980 in Austria. The fourth symphony of Anton Bruckner, romantic composer, was performed by an orchestra on this occasion, in connection with the Ars Electronica/Brucknerfest festival. In 1981, Blue Star Linz appeared in the sky again for the first Sky Art Conference at the Center for Advanced Visual Studies at the MIT in Cambridge. The blue flower, a symbol of German romanticism, also echoes the monochrome color of Yves Klein, a close friend of Otto Piene, who died in 1962.
Otto Piene est cofondateur du groupe ZERO, lequel vise à redéfinir l’art pour un nouveau départ après la Seconde Guerre mondiale. Aux happenings en plein air qui incorporent des projections de lumière laser et d’images vidéo, Piene fait un bond vers le ciel avec la création en 1969 du concept de Sky Art, développé en partie pendant sa direction du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Lors d’événements multisensoriels, auxquels participent des artistes et des scientifiques, ces derniers mettent en place des installations gonflables géantes et colorées qui s’élèvent et flottent dans le ciel grâce à des tubes d’hélium.
Avec ses 96 tentacules, Blue Star Linz [L’Étoile bleue de Linz] est l’une des plus grandes de ces structures. Elle a été déployée dans les airs pour la première fois lors d’un « Sky Event » organisé par Walter Haupt, créateur de l’évènement Linzer Klangwolke (nuages sonores de Linz), le 9 septembre 1980 à Linz en Autriche. La quatrième symphonie d’Anton Bruckner, compositeur romantique, était jouée par un orchestre à cette occasion, en lien avec le festival Ars Electronica/Brucknerfest. En 1981, Blue Star Linz est apparu à nouveau dans le ciel pour la première Sky Art Conference du Center for Advanced Visual Studies du MIT à Cambridge. La fleur bleue, symbole du romantisme allemand, fait également écho à la couleur monochrome d’Yves Klein, proche ami d’Otto Piene, disparu en 1962.
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L’exposition L’école des créateurs. L’art de l’apprentissage des années 1960 à nos jours aborde la question de la pédagogie depuis l’école d’art, pour ensuite basculer dans le grand bain des apprentissages que chacun mène tout au long de sa vie. Dans un premier temps, il s’agit donc d’observer comment les artistes apprennent à faire de l’art, et comment cet apprentissage, qu’il soit accompagné ou autodidacte, devient parfois une forme d’art à part entière, ainsi qu’une amorce de réflexion sur l’éducation en général.
Depuis le champ de l’art s’élaborent ainsi des pédagogies antiacadémiques placées sous le signe de la créativité : performatives et participatives, elles se risquent à « apprendre en faisant » ; indisciplinées, elles cultivent, contre les hiérarchies, le jeu et l’interdisciplinarité ; coopératives, elles mobilisent des pratiques relationnelles et « transformationnelles » ; nomades et critiques, elles pratiquent un art de recherche et de l’enquête ouvert au hasard et à l’improvisation.
Si l’éducation d’après-guerre découvre l’enseignement de masse, l’expansion de nouvelles technologies et la globalisation d’une société post - industrielle, elle garde en mémoire les principes pacifistes, anarchistes et holistiques formulés au début du XXe siècle. De ces fertiles années 1960-70 émergent des mutations cognitives, linguistiques, médiatiques, épistémologiques et écologiques, qu’intensifient les transitions actuelles. Le « tournant éducatif » de l’art, décrit dans les années 2010, aide à récapituler ces influences réciproques, liant les pédagogies alternatives, radicales et libertaires aux pratiques artistiques et culturelles contemporaines.
Des happenings Fluxus aux expériences de conscientisation féministes, des hypergraphies lettristes aux navigations hyperliens, de la radiotélévision scolaire à l’université vidéo rêvée par Nam June Paik, de l’enseignement mutuel aux auto-constructions de l’anti-design italien, des jardins d’enfants aux ateliers de permaculture, L’école des créateurs parcourt de multiples modèles d’apprentissage, activés au sein d’installations praticables, ainsi que dans une salle de classe accueillant des formations expérimentales, scolaires et extrascolaires.
Commissariat :
Hélène Meisel, chargée de recherches et d’exposition au Centre Pompidou-Metz.
Le Centre Pompidou-Metz présente une installation immersive à l’échelle de la galerie avec l’artiste et cinéaste américain Arthur Jafa (né en 1960) et les artistes avec lesquels il aime collaborer et dont l’œuvre a influencé son parcours.
Artiste reconnu sur le plan international, l’exposition réunit ses œuvres vidéo les plus emblématiques et spectaculaires. Tout au long de sa carrière, Jafa a développé une pratique dynamique qui questionne les sujets de l’identité culturelle et de l’intégration, notamment aux États-Unis. L’œuvre et les films de Jafa lui ont valu des éloges dans des festivals du monde entier, dont le Lion d’or pour le meilleur artiste du pavillon international de la Biennale de Venise en 2019.
Ce projet collaboratif transforme la galerie en une installation immersive composée par des images fixes et en mouvement. L’exposition inclut également d’autres artistes dont les œuvres sont une source d’inspiration constante pour Jafa : l’œuvre photographique de l’artiste américaine Ming Smith (née en 1950), les compositions numériques présentées sur Instagram de l’artiste norvégienne Frida Orupabo (1986) et le contenu de la chaîne YouTube du vidéaste et musicien américain Missylanyus. Ces trois langages artistiques complémentaires, qui représentent trois plateformes de dialogue et d’échange, complètent la présentation du parcours de Jafa en reconnaissant l’influence du travail des autres dans sa propre pratique.
En collaboration avec les Serpentine Galleries de Londres.
Commissariat :
Hans Ulrich Obrist, directeur des Serpentine Galleries de Londres, Joseph Constable commissaire aux Serpentine Galleries de Londres, Patrick Steffen, chargé de recherches et d’exposition au Centre Pompidou-Metz.
Auteur : | Sur une idée d’Etel Adnan |
Née d’une conversation avec l’artiste, poète et écrivaine Etel Adnan (née en 1925), l’exposition Écrire, c’est dessiner explore notre fascination pour l’écriture et ses signes, et leur proximité avec la pratique du dessin, opposant le monde manuscrit au monde numérique.
L’artiste se rappelle avec beaucoup de simplicité et de sensibilité comment l’arrivée d’une lettre était autrefois - il n’y a pas si longtemps - un événement considérablement plus éloquent que la réception d’un courriel. Selon l’écriture, le choix de la langue (elle- même navigant entre français, arabe et anglais), la couleur de l’encre, l’utilisation de la feuille ou de l’enveloppe même, le destinataire pouvait déjà faire pressentir l’état d’esprit de son correspondant. L’humeur, le caractère ou l’âge étaient autant de facteurs faisant évoluer la graphie, des informations que les claviers ont fait disparaître.
De cette conversation est née l’idée d’une exposition mettant en avant la poésie de cet « ancien savoir » qu’est l’écriture, à travers des lettres et manuscrits, mais aussi des œuvres graphiques issues des collections du Centre Pompidou, où l’écrit se mêle à l’image, voire disparaît complètement. Les supports de narration que sont le leporello, le rouleau, le livre, le cycle illustré, sont au centre de cette présentation, qui réunit des ensembles de dessins, notes et oeuvres d’Etel Adnan, Pierre Alechinsky, Roland Barthes, Irma Blank, Pierrette Bloch, Louise Bourgeois, Frédéric Bruly Bouabré, Mirtha Dermisache, Christian Dotremont, A.R. Penck, Nancy Spero et Jacques Villeglé.
Ces œuvres sont mises en regard de cabinets d’écritures, contenant des manuscrits autographes de personnalités illustres (Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Antonin Artaud, …) ainsi que de précieux trésors des fonds patrimoniaux de la Bibliothèque nationale de France (supports d’écritures et manuscrits anciens de différentes civilisations, brouillons d’écrivains, recueils de poésies,…), du Louvre, de l'Institut du Monde Arabe, des Bibliothèques- Médiathèques de Metz et du Grand Est (fonds Paul Verlaine, enluminures médiévales, …), en lien avec des oeuvres et films de Guy de Cointet, Alighiero e Boetti, Yuichi Inoué, James Lee Byars ou encore d’Art Brut. Témoignant d’une imbrication primordiale et d’une richesse infinie entre écriture et dessin, signe et trace, ce dialogue donne à l’exposition son titre : Écrire, c’est dessiner.
Etel Adnan rêve ainsi que l’on regarde dans cette exposition une simple écriture, quelles que soient sa langue et sa graphie, « comme un tableau dans un musée. »
Commissariat :
Jean-Marie Gallais, responsable du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz.
En résonance à l’exposition Face à Arcimboldo, la nature et le vivant s’invitent en Galerie 3 dans l’exposition Mimèsis.
Cette exposition retrace l’évolution de la notion de nature dans le design, du biomorphisme moderne au biomimétisme, de la biofabrication à la recréation du vivant à travers le design numérique.
Prenant la suite d’expositions comme Design et merveilleux (MAMC St Etienne, 2018, Centre Pompidou-Shanghai, 2020) et la Fabrique du vivant (Centre Pompidou Paris, 2019), cette troisième exploration est autant historique que prospective.
Dès la fin du XIXe siècle, le biomorphisme (influence de la nature sur la représentation des formes artistiques) accompagne la modernité naissante. Les avant-gardes historiques du début du XXe siècle mettent en avant la notion d’organisme ainsi que la dimension auto-générative dans la création des formes. Cette exposition réunit les grands designers de la modernité, en France, dans les pays scandinaves, au Japon, pour montrer de quelle manière ce nouveau langage moderne puise dans la nature et les sciences ses formes organiques, d’Alvar Aalto à Sori Yanagi. Dans les années 1930, Charlotte Perriand capte dans ses photographies la force de la matière dont elle s’inspire dans ses objets de design.
Dans l’après-guerre, Charles et Ray Eames réinventent le design à travers leurs formes organiques. En France, Serge Mouille, dont le fonds exceptionnel au sein des collections du Centre Pompidou est présenté pour la première fois, développe une approche biomimétique dans la conception de ses luminaires. Dans les années 1960, le Pop puise son hédonisme dans la nature. De Verner Panton à Pierre Paulin, les objets de design recréent une nature artificielle et investissent l’environnement comme des « paysages » avec lesquels interagissent les utilisateurs.
Dans les années 1980, Andrea Branzi inaugure une nouvelle forme de « néo-primitivisme » en intégrant directement des éléments naturels, tels des branches d’arbre, dans ses réalisations (Animali domestici, 1985). La nature, et non plus sa représentation, fait désormais partie intégrante de l’objet de design. Entre nature et artifice, se tiennent les Rêveries urbaines de Ronan et Erwan Bouroullec qui recréent un « merveilleux » atmosphérique.
Aujourd’hui, à l’ère digitale, la nature a fait place à notion de « vivant » qui se donne sous une nouvelle forme d’artificialité, entre l’inerte et l’animé, l’organique et le machinique. Le design recourt à la « biofabrication » : les biomatériaux, produits à partir d’organismes biologiques, engendrent à présent de nouveaux objets durables et biodégradables.
Des objets iconiques du modernisme, dans leur réinterprétation de la nature, au design le plus récent, explorant une nouvelle « naturalité » numérique (Ross Lovegrove, Joris Laarman, Michael Hansmeyer), c'est une mutation profonde du concept même de nature qui est interrogée, dans ses liens avec la production technique et technologique, à travers les recherches les plus innovantes dans le secteur du design aujourd’hui.
Commissariat:
Marie-Ange Brayer, conservatrice, en charge du design et de la prospective industrielle, Musée national d’art moderne-CCI, Centre Pompidou et Olivier Zeitoun, attaché de conservation, Centre Pompidou.
En résonance avec l’exposition Chagall. Le Passeur de lumière
CATHÉDRALE SAINT-ÉTIENNE
C’est en 1956 que Chagall est approché pour la réalisation des deux baies du déambulatoire de la cathédrale Saint-Étienne, qui a fêté en 2020 ces 800 ans. Suivront ensuite la baie du transept nord et les vitraux du triforium. Cette commande de vitraux permet à l’artiste d’exercer pour la première fois ses talents de coloriste à grande échelle. C’est aussi pour lui l’occasion de développer des combinaisons symboliques au-delà d’une tradition iconographique, et également de dévoiler un dessin qui s’affranchit du tracé du plomb.
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE NANCY
Le musée des Beaux-Arts de Nancy présente une collection verrière de référence : la magie de la manufacture Daum !
Au premier semestre 2021, le musée de la place Stanislas met un coup de projecteur sur le dynamisme des créateurs régionaux, en invitant l’école des arts verriers de Vannes-le-Châtel à fêter ses 30 ans avec l’exposition « Verre - 30 ans d’innovations au Cerfav ». De quoi poursuivre votre découverte, même après la fermeture de l’exposition Chagall. Le Passeur de lumière.
3 place Stanislas 54000 NANCY
musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Ouvert tous les jours de 10:00 à 18:00, sauf le mardi
Tarif plein : 7 € |réduit : 4,5 € | Gratuit le 1er dimanche du mois, -26 ans
MUSÉE DE L’ÉCOLE DE NANCY
Le musée de l’École de Nancy est tout entier dédié à l’Art nouveau. Les artistes de l’École de Nancy ont voulu réinventer la vie et notre quotidien, en nous proposant un art total. Les vitraux de Jacques Gruber ou encore Joseph Janin inondent les intérieurs 1900 d’une lumière nouvelle. Leurs recherches formelles et techniques ne sont pas sans rapport avec celles de Marc Chagall, un demi-siècle plus tard...
36-38 rue du Sgt Blandan 54000 NANCY
musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Ouvert du mercredi au dimanche de 10:00 à 18:00
Tarif plein : 6 € | réduit : 4 € | Gratuit le 1er dimanche du mois, -26 ans
LA VILLA MAJORELLE
La Villa Majorelle est la première maison Art nouveau de Nancy. Récemment rénovée, elle vous invite à une découverte intimiste de la Belle Epoque. La maison de la famille Majorelle réunit artistes nancéiens et parisiens, qui tous déploient dans ses intérieurs une créativité foisonnante. Cette recherche de nouvelles formes pour un cadre de vie réinventé passe aussi par la lumière, avec les vitraux aux motifs végétaux de Jacques Gruber.
1 rue Louis Majorelle 54000 NANCY
musee-des-beaux-arts.nancy.fr
Ouvert du mercredi au dimanche
De 14:00 à 18:00 pour les indiviuels sur réservation via tickeasy.com
Tarif : 7 € | Tarif réduit : 4,5 € | Gratuit le 1er dimanche du mois, -26 ans
MUSÉE DU PAYS DE SARREBOURG ET CHAPELLE DES CORDELIERS
Édifice du XIIIe siècle, la Chapelle des Cordeliers abrite le vitrail exceptionnel de Chagall : La Paix. Œuvre monumentale de 12 mètres de haut, c’est le vitrail le plus grand jamais conçu par l’artiste !
Le musée réunit quant à lui d’importantes collections sur l’histoire du Pays de Sarrebourg, de la Préhistoire au Moyen-Âge, avec notamment un espace dédié à la prestigieuse Manufacture de faïences et porcelaines de Niderviller ainsi qu’un autre consacré aux tapisseries réalisées par Yvette Cauquil-Prince d’après Marc Chagall.
Jusqu’au 15.03.21
Présentation exceptionnelle de deux tapisseries d’après Marc Chagall, Paysage méditerranéen (du Musée national Marc Chagall) et Les Arlequins (collection privée).
07.02.21 de 15:00 à X
Inscription à reservations-parcourschagall@orange.fr
Tarif : gratuit
Spectacle de marionnettes sur vitrail par l’artiste Mylène Billand.
13.02.21 à 14:30
Tarif : 15 € par personne
Inscription à anne.fleury@centrepompidou-metz.fr
Navette proposée au départ de Metz à 12:45, retour prévu à
En compagnie de l’artiste Mylène Billand, découvrez le spectacle de marionnettes sur vitrail, puis profitez d’une visite guidée de la chapelle des Cordeliers, de l’exposition Yvette Cauquil-Prince, Marc Chagall en complicité et de la tapisserie Paysage méditerranéen exceptionnellement prêtée par le Musée Marc Chagall de Nice !
22.02.21 de 14h00 à 18h00 : Atelier Vitrail pour adultes
Tarif : 20 € (pass annuel inclus)
Inscription a reservations-parcourschagall@orange.fr
Rue de la Paix 57400 SARREBOURG
reservations-parcourschagall@orange.fr
sarrebourg.fr/Musee
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 14:00 à 17:00
Ouverture exceptionnelle en janvier 2021
Tarif plein : 6 € | Tarif réduit : 4 € sur présentation du coupon*
LA GRANDE PLACE MUSÉE DU CRISTAL
En écho à l’exposition Chagall, La Grande Place - musée du cristal Saint-Louis vous invite à l’expérience intitulée « Un vitrail dans la main », à travers sa collection de presse-papiers. Ces objets multicolores jouent avec la lumière et en fonction de l’angle de vue les scènes apparemment figées s’animent, tout comme le vitrail. Empreints de surprises ménagées par les artisans, ils furent collectionnés par des contemporains de l’artiste.
Avec ses 2000 trésors de cristal, le Musée présente quatre siècles d’histoire de la Manufacture née en 1586, nommée par Louis XV « Verrerie royale de Saint-Louis » en 1767 et première cristallerie de France et d’Europe continentale depuis 1782
Ouvert tous les jours de 10:00 à 18:00, sauf mardi
Actualité : exposition temporaire Sables brûlants
03 87 06 40 04 | www.saint-louis.com
Tarif : plein 6 € Tarif à 2,50 € sur présentation du coupon*
MUSÉE LALIQUE
Le musée permet de découvrir la création René Lalique dans toute sa diversité, en mettant l’accent sur la création verrière. Il présente plus de 650 oeuvres créées par l’artiste et ses successeurs. De la joaillerie au cristal en passant par le verre, c’est un univers de lumière et de transparence qui est offert !
40 rue du Hochberg 67290 WINGEN/MODER
info@musee-lalique.com | musee-lalique.com
Fév-mars : tous les jours de 10:00 à 18:00 sauf le lundi
Tarif : 6 €, 5 € sur présentation du coupon*
CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE REIMS ET ATELIER SIMON MARQ
Réalisées en 1974 par Marc Chagall, les verrières de la chapelle axiale prolongent le renouveau des Arts sacrés impulsé dans les années 1950. Comme à Metz, Chagall sollicite son ami Charles Marq, héritier d’un savoir-faire de maitres-verriers rémois depuis 1640. Exaltant la couleur tout en libérant la lumière, ces vitraux renouent avec les thèmes de l’art chrétien (Arbre de Jessé , sacrifices d’Isaac et du Christ) et évoquent quelques sacres emblématiques (Clovis, St-Louis et Charles VII)…
La cathédrale de Reims et l’atelier Simon Marq s’associent pour vous proposer des visites guidées thématiques (informations sur l’application). L’atelier Simon Marq a façonné des vitraux religieux imaginés par des artistes de renom, et relève de nombreux défis pour donner naissance aux créations des décorateurs et designers.
ateliersimonmarq.com
MUSÉE DES ARTS MODERNES ET MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE TROYES
Fermé jusqu’en 2022 pour rénovation, le musée d’Art moderne, né de la donation de près de 2000 oeuvres à l’Etat en 1976 par Pierre et Denise Lévy, couple d’industriels troyens et collectionneurs, expose une partie de ses collections dans l’exposition « Translation » visible au musée des Beaux-Arts de Troyes. Régulièrement renouvelée, cette présentation met spécialement à l’honneur des lithographies de Chagall pendant la durée de l’exposition.
Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie - Musée Saint-Loup
Rue de la Cité, 10000 Troyes
Ouvert du mercredi au lundi (fermé le mardi) 10:00-13:00 – 14:00-17:00
Entrée gratuite jusqu’au 31 mars 2021 inclus
musees-troyes.com
CERFAV
Héritière d’une longue tradition verrière établie à Vannes-le- Châtel depuis 1765, la galerie|atelier du Cerfav contribue à la création verrière contemporaine et à l’initiation de tout un chacun aux techniques du verre. Ce lieu d’expositions est doté d’un atelier de soufflage où l’on peut assister au spectacle du domptage du verre. Une boutique labellisée Atelier d’art de France propose des créations actuelles et originales signé de sa marque « Vannes-le-Châtel ».
3 & 24.02.21 | 05 & 12.03.21 - horaire
Le CERFAV vous propose des visites guidées et démonstration à la Galerie|Atelier, ainsi que des visites VIP (soufflage, vitrail, pâte de verre, thermoformage, fusing, ateliers à froid, fablab).
Tarif : 15 €, 13 € sur présentation du coupon
Durée : 2h30
Réservation au 03 83 50 18 43
Rue de la Liberté 54112 VANNES-LE-CHÂTEL
Entrée libre du mardi au dimanche de 14:00 à 18:00
tourisme-vanneslechatel.fr
* Un coupon Le savoir-faire verrier est remis en caisse du Centre Pompidou- Metz et accorde le tarif réduit au Musée Lalique, sur les sites de Sarrebourg, au Musée du Cristal, sur les visites guidées au CERFAV. Il est remis en caisse de ces différents lieux et accorde le tarif réduit au Centre Pompidou-Mez. Offre valable une fois par site, sur la durée de l’exposition Chagall. Le Passeur de lumière, non cumulable.
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Adoré dans son époque, longtemps déconsidéré par les historiens de l’art, Giuseppe Arcimboldo (1526 - 1593) est une véritable icône populaire. Lors de la première rétrospective consacrée à l’artiste au Palazzo Grassi à Venise en 1987, les commissaires Pontus Hultén et Yasha David créent l’événement en l’érigeant en précurseur de la modernité, avec près de cinq siècles d’avance.
L’exposition du Centre Pompidou-Metz est pensée comme un portrait de « l’esprit d’Arcimboldo » à travers le regard d’autres artistes – pour lesquels l’influence du maître des « inventions bizarres » se révèle inconsciente ou fantasmée. Si Salvador Dalí ou André Breton sont les premiers à reconnaître l’importance de son art paradoxal et ingénieux, les réflexions traversant son oeuvre continuent de résonner bien au-delà du clan surréaliste. Sa passion pour l’illusion et les rébus littéraires, sa pensée autour de la fragmentation, ses recherches sur l’anthropomorphisme et les mécanismes anamorphiques, sa manière d’animer les natures mortes ou de fusionner l’homme et le règne végétal comme animal, font de l’art d’Arcimboldo, à la fois profondément singulier et ancré dans le courant maniériste, un miroir de l’émergence de la modernité et un point de départ pour des recherches plus contemporaines.
Le maniérisme, alors même que le terme a pris un sens péjoratif et a été dénigré dans l'histoire de l’art, consacre pourtant un courant de pensée collectif qui dépasse une seule époque, un seul pays ou un seul art (de Rabelais à Shakespeare, de Rome à Prague à Milan à Vienne), pour mettre en avant la liberté de l’artiste, dans un grand raffinement intellectuel, qu’il est passionnant de mettre en perspective des productions contemporaines.
L’exposition dévoile également les facettes moins connues de l’art d’Arcimboldo, qui oscille de la réalisation de cartons pour les vitraux de la cathédrale de Milan à la confection des décors et costumes pour les fêtes de la cour des Habsbourg, de manière à enrichir notre vision d’Arcimboldo en le présentant comme un véritable inventeur. À rebours d’une lecture de son oeuvre souvent réduite à son caractère ludique ou à l’univers des cabinets de curiosités, le parcours souligne la fascination exercée par ses compositions les plus surprenantes, comme Le Bibliothécaire.
Se déployant sous la forme d’un collage "arcimboldien", la déambulation invite à des rencontres inattendues entre les inventions du peintre milanais avec une sélection de quelquesunes de ses oeuvres emblématiques : Les Saisons du Louvre, le Printemps de Madrid, Le Bibliothécaire de Suède, ainsi que Le portfolio de dessins des Offices. De fragment en fragment, le visiteur fera l’expérience du cheminement intellectuel de l’artiste. Arcimboldo apparait comme un grand inspirateur, amenant une nouvelle manière de penser l’art, avec une liberté d'imagination très en avance sur son temps. Un exemple pour les artistes présents dans l’exposition, sur les traces d’un esprit étonnant, parmi lesquels Pablo Picasso, Francis Bacon, Lynda Benglis, les frères Campana, Hans-Peter Feldmann, Lavinia Fontana, Felix Gonzales-Torres, Pierre Huyghe, Zoe Leonard, Kerstin Braetsch, Mario Merz ou Francis Picabia, Sodoma, Jan Svankmajer…
Avec la complicité du Château royal de Blois.
Dans le cadre de l’exposition Face à Arcimboldo, l’artiste française Annette Messager est invitée à concevoir une installation dans le Forum, imaginée comme un univers fantastique qui abrite le bizarre et l’inconnu.
Commissariat :
Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou- Metz avec Anne Horvath, chargée de recherches et d’exposition au Centre Pompidou-Metz, en dialogue avec l’artiste Maurizio Cattelan, les historiens de l’art Patricia Falguières, Antonio Pinelli et Yasha David.
Dans le cadre d’un partenariat étroit mené depuis 2015, les élèves du Conservatoire Gabriel Pierné à rayonnement régional de Metz-Métropole vont animer le clavecin présent dans l’exposition Chagall. Le passeur de lumière.
L’instrument, dont le couvercle a été peint par Marc Chagall en 1980, sera activé à l’occasion des rendez-vous « Un dimanche, un vitrail ». D’autres pièces musicales seront jouées en Galerie 3 devant des œuvres choisies.
« Le programme du premier concert proposé par les élèves du Conservatoire de Metz-Métropole est un véritable hommage au clavecin peint par Chagall en 1980. En effet, cet instrument est la copie d’un clavecin parisien signé par Blanchet en 1730, fabriqué par l’atelier William Dowd en suivant la facture historique. Nous avons donc préparé des oeuvres qui mettent en miroir les anciens et les modernes, l’interprétation de la musique baroque historiquement informée et la musique de notre temps. Les danses baroques rencontrent ainsi le Tango et Jean-Sébastien Bach la musique électro. » Anne-Catherine Bucher, professeure de clavecin.
Les conceptrices de l’exposition Chagall. Le passeur de lumière et leurs partenaires proposent plusieurs conférences pour approfondir un aspect particulier de l’exposition, offrant au visiteur de s’arrêter sur un ensemble de vitraux pour en comprendre l’élaboration, le style, l’iconographie. La dernière, consacrée aux vitraux de Metz, se déroulera au Centre Pompidou-Metz puis à la cathédrale Saint-Étienne, de façon à permettre la comparaison entre les études préparatoires et les vitraux effectivement réalisés.
Samedi 13 mars 2021
10:30 et 12:00 – cathédrale Saint-Étienne de Metz
10:30 et 12:00 – Centre Pompidou-Metz | Galerie 3
VITRAUX DE LA CATHÉDRALE DE METZ
Elia Biezunski, commissaire de l’exposition et Bénédicte Duvernay, chargée de recherche de l’exposition
Dimanche 14 mars 2021
10:30 et 11:45 | Auditorium Wendel
VITRAUX DE JÉRUSALEM
Nathalie Hazan-Brunet
Auteur : | Elia Biezunski, commissaire de l’exposition Chagall. Le passeur de lumière et Bénédicte Duvernay, chargée de recherche de l’exposition |
Cette commande de vitraux est la première de cette importance pour Chagall. Elle correspond aussi à sa première collaboration avec l’atelier Simon- Marq de Reims, qui réalisera par la suite tous ses vitraux. Elia Biezunski et Bénédicte Duvernay reviendront sur l’histoire de cette commande, présenteront les recherches réalisées à son sujet pour l’exposition, et compareront les maquettes aux vitraux réalisés.
Auteur : | Elia Biezunski, commissaire de l’exposition Chagall. Le passeur de lumière |
Les six vitraux de la chapelle du Saillant, en Corrèze, ont été réalisés entre 1977 et 1982. Déposés pour être sécurisés en 2020, ils sont exceptionnellement présentés dans l’exposition, et permettent d’observer les jeux de transparence et d’opacité des verres plaqués, la liberté du chemin de plomb, les rehauts de jaune d’argent et la peinture à la grisaille dont Chagall fait un singulier usage. Elia Biezunski, commissaire de l’exposition, reviendra sur leur genèse, historique et technique ainsi que sur les diverses interprétations qu’ils ont suscitées.
Auteur : | Nathalie Hazan-Brunet |
En 1959, Marc Chagall se voit proposer la création de douze vitraux pour la synagogue de l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Il s’engage dans une aventure artistique qui dépasse le simple cadre de la commande pour rejoindre ses aspirations les plus intimes. La thématique que l’architecte Joseph Neufeld lui suggère, celle des douze tribus - enfin rassemblées dans le tout jeune État d’Israël - est rarement traitée sur un plan iconographique. Il lui est de plus demandé de ne pas représenter la figure humaine. À travers cinq esquisses et maquettes librement inspirées des bénédictions de Jacob à ses douze fils qu’il lit comme des poèmes, Chagall va déployer un foisonnement d’animaux, d’objets rituels, d’astres dans une quête éperdue de la couleur. C’est ce cheminement et celui d’un artiste vers « la lumière du plein jour » que Nathalie Hazan-Brunet retracera.
En partenariat avec les Journées européennes de la culture juive