Deuxième grande exposition thématique après « Chefs-d’oeuvre ? », « Erre » est une exposition collective produite par le Centre Pompidou-Metz, qui prend comme point de départ le motif du labyrinthe pour aborder les questions de l’errance, de la perte, de la déambulation et leurs représentations dans l’art contemporain.
En partenariat avec
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Le labyrinthe et le dédale, formes universelles et archaïques, sont abordés ici comme métaphores d’un cheminement fondé sur des détours et des sinuosités. On connaît bien, dans toutes les cultures, ses formes diverses et ses connotations spirituelles, qui touchent à de passionnants paradoxes : une organisation du chaos, une progression par la lenteur ou la régression, une désorientation constructive, et une confusion productrice de sens et de connaissance. Dans cette logique, l’exposition s'organise elle-même thématiquement selon un principe de désorientation, suivant les détours et la polysémie même de son sujet. Plutôt que de l’illustrer, elle l’aborde librement, aussi bien dans ses dimensions architecturale, physique et mentale, proposant des pertes de repères au sens propre et figuré. Elle passe ainsi du labyrinthe architectural aux méandres de la pensée, de la représentation du chaos à la ville comme lieu de l'égarement, de la contrainte des corps à l'abstraction picturale comme piège pour le regard et l’entendement.
L’exposition est orchestrée en huit chapitres thématiques qui proposent un déploiement à la fois conceptuel et sensoriel du sujet, entre parcours initiatique et égarement, curiosité et sensation.
Peinture, architecture, oeuvres pénétrables, sculptures, films, mais aussi plans, cartes, collections et objets archéologiques proposent autant de perspectives et de plongées dans des univers curieux.
Par ailleurs, cette exposition, malgré ses référents historiques, entend refléter certaines tendances esthétiques, politiques ou intellectuelles contemporaines. À savoir, une appréhension de l'histoire des formes et des idées qui conteste un modèle strictement linéaire ou une vision progressiste de l'histoire, et privilégie au contraire la multiplicité des pistes, la redécouverte des zones de confusion, de choix multiples et de traverses dans l'appréhension du réel, avec ce que cela suscite en terme de spéculation aventureuse et de principe d'incertitude.
Déployée sur deux espaces d’exposition du Centre Pompidou-Metz, soit plus de 2 000 m², l’exposition associe des artistes nationaux et internationaux de différentes générations, ainsi que des figures historiques de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et de grandes collections internationales. Elle est aussi l'occasion de commandes spécifiques.
L’exposition est également le territoire d’un jeu sous la forme d’une énigme,
Le Labyrint*e en valise (*h) proposé par le commissaire d’exposition Jean de Loisy.
Vidéo :
Erre, variations labyrinthiques du 12/09/2011 au... par centrepompidou
Hélène Guenin Hélène Guenin est depuis novembre 2008 responsable du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz. | Guillaume Désanges Guillaume Désanges a organisé de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Il dirige Work Method, structure indépendante de production. Il a coordonné les activités artistiques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007). En 2007-2008, il est chargé de la programmation du centre d’art la Tôlerie, à Clermont-Ferrand. En 2009-2011, il est commissaire invité au centre d’art le Plateau-Frac Ile de France, Paris, pour un programme d’expositions intitulé Érudition Concrète. |
La présentation du travail d’Isidoro Valcárcel Medina bénéficie du soutien d’AC/E Acción cultural española (Seacex)
La production du travail de Public Space With A Roof bénéficie du soutien de la Fondation Mondriaan et du Fonds BKVB / Netherlands Foundation for visual arts, design and architecture
Le jeu de l'exposition « Erre, variations labyrinthiques » bénéficie du soutien de RL Voyages Carlson Wagonlit Voyages.
La question de l’architecture est aux sources du labyrinthe. La mythologie grecque a popularisé cette idée : le Minotaure (être mi-homme mi-taureau) est enfermé dans une construction si complexe que la sortie en est introuvable. Conçu par l’inventeur Dédale, le labyrinthe originel est donc fondé sur un paradoxe : comment une architecture rationnelle et méthodique peut-elle générer le chaos, la perte et l’errance ? Architectes et artistes de la modernité ont actualisé ces questions pour imaginer des principes fondés sur la ligne brisée, la sinuosité, l’enchevêtrement, l’expansion. Retour sur des pratiques à la fois programmatiques et ornementales, qui rompent avec la lisibilité de la ligne droite.
Le labyrinthe est l’archétype d’un espace qui génère du temps. S’y déplacer, c’est faire l’expérience du ralentissement, du détour et du retour au même. En mathématiques, les motifs de la spirale, de la boucle ou de l’anneau de Möbius incarnent ce cheminement paradoxal dans l’espace et dans le temps. Les oeuvres et projets de cette partie rendent compte, chacun à leur manière, de ce mouvement si particulier de dynamisme immobile ou d’involution dont on retrouve des figures dans le règne naturel, des coquillages aux nébuleuses et qui nous mène de l’errance mystique à la révolution des planètes.
La structure de l’esprit humain est souvent comparée à celle d’un labyrinthe. Au sens physique, le cerveau peut être considéré comme un réseau inextricable de neurones et de synapses, tandis que métaphoriquement : « penser, c’est entrer dans le labyrinthe » (Cornelius Castoriadis). En philosophie, l’errance et l’égarement sont des étapes nécessaires à la poursuite de la vérité. Le labyrinthe mental est lié au savoir, mais aussi aux songes et à la mémoire. Il incarne les profondeurs de la conscience, entre perte et révélation, ouvrant à cette « connaissance par les gouffres » décrite par Henri Michaux. Différentes formalisations de la pensée sont réunies ici, à travers des artistes qui cartographient ces territoires complexes de l’esprit et inventent de nouveaux ordonnancements des idées et du réel.
IV - MetropolisLa ville moderne, « tentaculaire » selon l’expression du poète Emile Verhaeren, s’apparente à un labyrinthe : elle dessine un réseau compréhensible à distance, qui s’avère inextricable et chaotique à l’arpentage. Dès lors, elle induit de nouveaux comportements, en termes de dérive, de marginalité et d’égarements plus ou moins volontaires, représentant un nouvel espace pour l’aventure individuelle. La Metropolis de Paul Citroen, qui inspire Fritz Lang, incarne une densité et un gigantisme vertigineux, à l’instar de l’antique Babylone, symbole de puissance et d’autorité. Ces cités mythiques sont des sources d’inspiration pour des artistes arpenteurs et cartographes d’un nouveau genre, qui en représentent la complexité ou l’abordent comme un terrain de jeu et d’expérience, entre poésie et déviance. | V - Des bouleversements cinétiquesCette partie de l’exposition s’articule autour de différentes expériences de la perte dans ses dimensions physiques et optiques. A partir des années 1950, l’art cinétique développe des recherches plastiques sur le mouvement, qu’il soit généré mécaniquement, créé par le déplacement du visiteur ou lié à la vibration interne de la matière. Ces oeuvres, fondées sur l’interaction avec le regard, suscitent des phénomènes d’illusion et de désorientation, entre vertige et émerveillement. Elles reposent sur des dispositifs très simples pour de grands bouleversements perceptifs. Elles sont ici associées à des références cinématographiques qui relient l’expérience cinétique à des états psychiques troubles. |
VI - CaptifsLe labyrinthe est une construction par essence paradoxale : il a vocation à maintenir prisonnier le Minotaure tout en le protégeant. Insidieuse prison, ouverte et mouvante, il autorise une liberté toute relative en exerçant un contrôle à distance. C’est l’incapacité à appréhender les limites de l’espace, l’absence de repère et de cartographie, qui créent une trouble sensation de claustration malgré la multiplication des perspectives. À l’image de la toile d’araignée, cette architecture complexe enserre, se referme et finit par étouffer comme un piège. Dès lors, le labyrinthe suscite des comportements ambivalents entre protection et conditionnement, mais aussi des tentatives d’échappées, à la fois magnifiques et désespérées. | VII - Initiation / ÉdificationLe parcours sinueux du labyrinthe, ponctué d’obstacles et d’épreuves, est dès la naissance du mythe associé à l’image d’une quête initiatique. Il offre un cheminement spirituel autant que physique. Des chemins de procession aux représentations symboliques de la sagesse, des labyrinthes d’églises aux mandalas tibétains, cette déambulation concentrique a une dimension morale, voire héroïque. De fait, la sortie du labyrinthe n’est jamais un retour au même, mais le prétexte à un voyage intérieur. Cette traversée assimilée au cheminement de la vie, est faite d’une succession de choix, d’hésitations et d’errances vers un accomplissement de soi. Dans l’art contemporain, cette dimension morale est parfois figurée, de manière métaphorique, au coeur de l’ordinaire et du quotidien. |
VIII - L’art comme labyrintheLes avant-gardes artistiques ont contesté l’idée d’une représentation du monde selon une perspective unique, celle du point de fuite, héritée de la Renaissance. À l’éclatement des points de vue sur l’espace de la toile et l’abstraction des formes, correspondent un brouillage de la signification et une déconstruction du scénario linéaire dans le cinéma expérimental. L’espace laissé vacant entre le sens et la forme est le lieu même d’une d’une pente vertigineuse. L'oeuvre d'art peut dès lors être considérée comme un labyrinthe, sensuel et conceptuel, dans lequel on s’égare volontairement. Une structure complexe, autonome, dont l’expérience échappe aux logiques dominantes, mais qui transmet une nouvelle forme de connaissance. |
L’exposition intègre dans son parcours des plans, cartes, planches anatomiques, gravures anciennes, jeux et objets archéologiques. Ces objets proposent autant de perspectives et de plongées dans des univers curieux qui soulignent la genèse et les sources de cette pensée labyrinthique et spéculative, esquissant des filiations et des parentés formelles. | introduisent le chapitre sur l’espace mental et la connaissance tandis que des jeux de l’oie et mandalas viennent éclairer la question d’une initiation morale ou d’une quête intérieure.Les trésors des Bibliothèques-médiathèques de Metz, du Louvre, du musée du jeu de l'oie de Rambouillet, du musée Testut- Latarjet et du musée Guimet ponctuent le parcours. Ils apportent un éclairage sur certaines tendances esthétiques ou intellectuelles contemporaines, sur des formes d’organisation de la pensée et du savoir qui trouvent encore des formes d’actualité. |
L’exposition « Erre » donne lieu à des commandes spécifiques passées à des artistes ou à des réactivations de pièces importantes telles celles de Julio Le Parc, Gianni Colombo, Gianni Pettena.
Quelques-unes des commandes sont décrites ici :
Matt Mullican Artiste américain né en 1951, Matt Mullican occupe une place tout à fait singulière dans le champ de l'art contemporain. Montré à différentes reprises en France, notamment récemment à l’Institut d’art contemporain de Lyon, il fait l’objet d’une grande rétrospective au Haus der Kunst à Munich (10 juin – 11 septembre 2011). Investissant à la fois les champs de la performance, de l'installation, du dessin ou de la sculpture, Matt Mullican développe depuis les années 1970 un modèle de cosmologie personnelle constitué par un vocabulaire formel et symbolique. L'hypnose est l’un des modes opératoires de son oeuvre. Le vocabulaire de signes et de couleur qu’il créé lui permet d'organiser la société dans des mondes réinventés. | Public Space With a Roof Public Space With a Roof est un collectif d’artistes fondé à Amsterdam en 2003, composé des artistes Tamuna Chabashvili et Adi Hollander, ainsi que de la théoricienne Vesna Madzoski. Pour « Erre », le collectif est invité à intervenir dans les interstices de l’exposition, à se glisser dans les revers du parcours comme une araignée qui tisserait sa toile. |
Michel François et François Curlet Pour l’exposition « Erre », Michel François et François Curlet interviennent sur la surface vitrée qui surplombe l’entrée du bâtiment. Les baies vitrées sont parcourues d’inhabituelles lignes noires, dessinant le motif d’un réseau, entre circuit mécanique et toile d’araignée. Apparemment aléatoire, la trame évoque les fêlures d’une vitrine fracturée, réparée à la hâte par de l’adhésif noir. |
Vito Acconci
(New York, États-Unis, 1940 – vit à New York)
Bas Jan Ader
(Winschoten, Pays-Bas, 1942 – disparu en mer entre Cape Cod et l’Irlande, 1975)
Jacques Fabien Gautier d’Agoty
(Marseille, 1716 – Paris, 1785)
Francis Alÿs
(Anvers, Belgique, 1959 – vit à Mexico, Mexique)
Carl Andre
(Quincy, États-Unis, 1935 – vit à New York, États-Unis)
Art & Language : Michael Baldwin (Chipping Norton, Royaume-Uni, 1945), Mel Ramsden (Ilkeston, Royaume-Uni, 1944 – vivent à Middleton Cheney, Royaume-Uni)
Saul Bass
(New York, États-Unis, 1920 – Los Angeles, États-Unis, 1996)
Didier Beaufort
(Liège, Belgique, 1955 – vit à Bruxelles, Belgique)
Christophe Berdaguer (Marseille, 1968), Marie Péjus (Marseille, 1969 – vivent à Paris et à Marseille)
Lee Bontecou
(Providence, États-Unis, 1931 – vit à Orbisonia, États-Unis)
Ian Breakwell
(Long Eaton, Royaume-Uni, 1943 – Londres, Royaume-Uni, 2005)
Santiago Ramón y Cajal Mike Kelley | Rem Koolhaas (Rotterdam, Pays-Bas, 1944 – vit à Rotterdam), Madelon Vriesendorp (Bilthoven, Pays-Bas, 1945 – vit à Londres, Royaume-Uni), Zoe Zenghelis (Athènes, Grèce, 1937 – vit à Londres, Royaume-Uni) et Elia Zenghelis (Athènes, Grèce, 1937 – vit à Bruxelles, Belgique) Igor Kopystiansky (Lviv, URSS, 1954), Svetlana Kopystiansky (Voronej, URSS, 1950 – vivent à New York, États-Unis) |
Le Labyrint*e-en-valise *(h) (sic) est un jeu de cartes énigmatique dont l’usage et le mode opératoire semblent avoir été irrémédiablement perdus.
Un fac-similé dudit jeu a été édité à l’occasion de l’exposition « Erre ». La gageure est que chaque détenteur d’un exemplaire tente de lui redonner vie, d’élaborer des hypothèses de règles afin de pouvoir en réactiver le sens.
Ici même, l’éventail des images divinatoires qui s’offre à nos yeux sous une forme éclatée pourrait être celui d’un mystère entre deux êtres, celui qui va de la naissance jusqu’à la mort de l’amour – jaillissement du sang dans la pensée, éblouissement dans le regard, déchirure ouvrant sur l’étendue de la mémoire.
L’épreuve du désir qui régit les moulins de nos coeurs se dessine exactement au point sublime de la rencontre, s’intensifie au moment de l’étreinte pour s’abîmer ensuite dans le vertige de la séparation. Élans, gestes et choses du sentiment deviennent ici les lames d’un jeu de bataille dédié au dédale de tout un chacun. Il s’agit donc de proposer un axiome à la consolation de l’âme dans les yeux en partant d’un manque à être, d’une présence en moins dissimulée au centre de ce jeu à réinventer.
Ce qui nous reste, en guise de véhicule accidenté du triomphe de l’Amour, c’est une boîte vide – devenue le simple réceptacle d’une odeur insistante de brûlé – accompagnée d’un empilement de cartes singulières sans ordre apparent avec, pour toute information, une liasse de documents retrouvés : pages déchirées de carnets, images talismaniques, fragments de mathématiques existentielles et autres figures hiéroglyphiques…
Ce jeu impossible sera également présent au sein de l’exposition comme un vortex générateur de manifestations du labyrinthe de l’Amour.
Le tourbillon s’étendra progressivement à l’échelle de la ville de Metz, au fil des traces et des réponses aux traces qui seront proposées par et pour les visiteurs.
« Ici tout est mouvement, effort de découverte et d’investigation, plis, replis,
sinuosité, réserve, artqui ne déchiffre pas, mais est le chiffre de l’indéchiffrable. »
(Maurice Blanchot)
Les rendez-vous du Labyrint*e en valise
Rejoignez-nous lors de rencontres ponctuelles au Centre Pompidou-Metz ainsi que dans la ville de Metz pour aller un peu plus loin dans les méandres du jeu :
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À la découverte du jeu, les étudiants de l’Ecole supérieure d’art d’Avignon ont constitué un “Bureau d’Ariane”, appui pour le visiteur dans la quête de la règle du jeu, il lui donne des clés pour naviguer dans le labyrinthe de l’amour. |
Dans l’après-midi du vendredi 2 mars, un cortège ouvert au public s’élance sur le tracé de la spirale sur la ville de Metz ! Cette mise en abîme de la Nuit du Mystère est comme la tornade d'une sextine, et consiste a revisiter les énigmes et lieux de la spirale précédemment investis au fil des mois.
| Retrouvez les bulletins de devinettes des mois d’octobre, novembre, décembre, janvier et février ! Et les propositions des trois gagnants du Mystère : Deuxième prix : Daniel Quodbach Troisième prix : Fabien Hildwein Pour découvrir d’autres belles propositions de règles pour le Mystère, cliquez ici. |
L’équipe du jeu
Jean de Loisy, Jean-Marc Ferrari, Estelle Delesalle, Laurent Derobert, les étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon : Olivia Ferrero, Charlie Fougereux, Rémy Geindreau, Chloé Latouche, Mélanie Paul-Hazard, Juliette Dirat, Marie Baillet, Emilie Papaioannou, Nitsa Meletopoulos ; Jean-Baptiste de Beauvais, Claire Imbourg.
Les partenaires sur le tracé de la spirale
L’Abbé Robert Féry et le chapître de la cathédrale Saint-Etienne, Nathalie Filser et les étudiants de l’ESAL : Chloé PARMENTIER, Pauline Bertrand, Thibault Xavier, Jean-Baptiste Grangier et tous les étudiants de 1ère année qui ont participé au workshop “livre d’artiste” sous la direction de Jean DELVAUX et avec le soutien des professeurs Agnès Schmitt-Gorchkoff et Gérard Hutt. Anne-Sophie Ohmer.
Jean-François Ramon et Joseph André.
Jacques Fourès et Virginie George ainsi que l’Association La Méridienne, les amis de la librairie Géronimo
David Gos du « Le Petit Peuple » et toute la communauté des joueurs qui s’est penchée sur le jeu
L’agence de voyage du Républicain Lorrain, Carlson Wagonlit, Metz : Olivia Vatry | Responsable Adjointe RL Voyages, Carole Lacom, Directrice MArketting/vente directe à la Direction Régionale France Est d’Air France
Monsieur Laurent Lajoye, PDG des Bronzes d’Industrie.
Composé de 49 cartes, le jeu est un labyrinthe « en valise »¹, comme la matrice d’une quête qui se déploie dans l’espace du Centre Pompidou-Metz et s’étend à la ville. Sa manipulation permet au joueur de découvrir une suite d’indices et d’énigmes l’incitant à élaborer, à imaginer un trajet, une règle, en éprouvant la | force d’attraction de l’être rêvé. À lui de découvrir l’issue de ce labyrinthe d’images, de textes, de formules mathématiques, à la fois puzzle, jeu divinatoire et... ¹ Le titre du jeu est inspiré de la Boîte-en-valise de Marcel Duchamp. |
Prix de vente : 10 €
Proposé par Jean de Loisy, commissaire d’exposition indépendant, à l’invitation des commissaires de « Erre »
Président du Palais de Tokyo, Jean de Loisy a été, entre autres, Inspecteur à la Création au Ministère de la Culture, Conservateur de la Fondation Cartier et Conservateur au Centre Pompidou. Il a dirigé et co-dirigé divers lieux d'art en France. Il a organisé de nombreuses expositions monographiques et des expositions marquantes telles que "La Beauté" à Avignon en 2000 ou encore "Traces du sacré" en 2008 au Centre Pompidou. | Il a été le commissaire de « Monumenta 2011 / Anish Kapoor » au Grand Palais et du Pavillon israélien représenté par Sigalit Landau à la Biennale de Venise 2011, d'une exposition de Jacques Lizène au Passage de Retz à Paris en octobre 2011 et d'une exposition sur le chamanisme intitulée "Les Maîtres du désordre" au Musée du Quai Branly en avril 2012. |
Avec la participation d’Estelle Delesalle, artiste, et de Laurent Derobert, philosophe et mathématicien.
En partenariat avec l’Ecole supérieure d’art d’Avignon.
Sous la direction d'Hélène Guenin et Guillaume Désanges, le catalogue de l’exposition « Erre » est le quatrième catalogue d’exposition publié par le Centre Pompidou-Metz.
L’ouvrage est librement inspiré du modèle graphique des catalogues du début du XXe siècle de la Manufacture française d’armes et cycles (Manufrance) qui ont eu une longue influence sur les artistes, que l’on pense par exemple au souhait de Marcel Duchamp de réaliser son catalogue raisonné sous cette forme ou au Catalogue d’objets introuvables de Jacques Carelman.
Il abolit la hiérarchisation entre les différentes données et propose un inventaire libre et non exhaustif de la pensée et de l’imaginaire labyrinthiques. Se mêlent, au fil des pages, des informations sur les oeuvres et des entrées thématiques qui redessinent une cartographie labyrinthique : ainsi les contes de fées, les kaléidoscopes et la littérature de la dérive croisent les oeuvres de l’exposition.
Ce catalogue regroupe entre autres des essais d'Eric Duyckaerts, Luc Gwiazdzinski, Marcella Lista, Céleste Olalquiaga, Doina Petrescu, Pierre Rosenstiehl, Olivier Schefer et Philippe Vasset. Préfaces d’Alain Seban et de Laurent Le Bon.
Prix France : 39,56 euros
272 pages, 18 x 26 cm, relié, couverture toilée
Conception graphique : Les Associés réunis
ISBN : 978-2-35983-014-9
L’identité visuelle de l'exposition et le graphisme du catalogue sont assurés par Les Associés réunis.
Les Associés réunis est un studio de design graphique, avec pour activité principale le domaine du livre, fondé en 2005 par Gérard Lo Monaco. Après avoir obtenu son diplôme de l'ESAG Penninghen, Marie Sourd a rejoint l'atelier, et récemment Katie Fechtmann est venue compléter l'équipe, formée elle aussi à l'ESAG Penninghen. Le studio a en charge la direction artistique, la création des maquettes de couvertures, et la typographie d'une vingtaine de livres par an pour les éditions Hélium et des références telles que Denoël, 10/18 et Gallimard.
cargocollective.com/lesassociesreunis
L’exposition aborde la question de l’architecture dans son rapport aux fantômes, à l’archéologie des usages et à la mémoire, en évoquant aussi la manière dont cette mémoire peut rester vivante dans le temps, malgré la sédimentation des usages passés. Le titre de l’exposition fait référence à une nouvelle de Ballard : l’auteur y évoque une ville étrange où les maisons gardent en mémoire la psychologie des habitants successifs. Ces maisons continuent à réagir et à se transformer au gré des affects de leurs propriétaires, comme si elles étaient les extensions physiques de leurs humeurs.
Exposition collective avec Ignasi AballÍ, Samuel Beckett, Stanley Brouwn, Clino Trini Castelli, Delphine Coindet, Dunne et Raby, Michel François, Peter Friedl, Tamar Guimaraes, Susan Hiller, Sherrie Levine, Chloé Maillet et Louise Hervé, Gianni Pettena, François Roche
Commissariat : Christophe Berdaguer & Marie Péjus, artistes, et Marie Cozette, directrice du Centre d’art contemporain - la synagogue de Delme
Centre d’art contemporain – la synagogue de Delme
33 rue Poincaré
57590 Delme
+33 (0)3 87 01 35 61
cac.delme@wanadoo.fr
cac-synagoguedelme.org
Un parcours de sensations intérieures par le biais d’ondes et de vibrations rétiniennes et auditives…
Si la méditation est au coeur de nombreuses religions et spiritualités mais également de pratiques médicales, c’est peut-être que la vacuité de l’esprit et les états
modifiés de conscience sont inhérents au fonctionnement de notre esprit, de notre cerveau. Apprendre à méditer serait un des moyens de changer notre façon innée
de ressentir, et donc d’être.
Invitations à la pause méditative, à l’éclipse, à la recherche des réalités invisibles…
En association avec Fragment pour la sélection sonore et musicale. Programme à découvrir sur le site : www.fraclorraine.org
*Titre emprunté à Roger Munier, né à Nancy en 1923, mort en 2010 et inhumé à Xertigny dans les Vosges.
Artistes : Marina Abramovic, Susanna Fritscher, Craigie Horsfield, Ann Veronica Janssens, Tania Mouraud, Yazid Oulab, Peter Vermeersch, Ian Wilson & Charles Curtis, Jean-Claude Eloy, Morton Feldman, Henry Flint, Catherine Christer Hennix, Eliane Radigue,…
49 Nord 6 Est – Fonds régional d’art contemporain de Lorraine
1 bis, rue des Trinitaires
57000 Metz
+33 (0)3 87 74 20 02
info@fraclorraine.org
fraclorraine.org
En écho à l’exposition, les Bibliothèques-Médiathèques de Metz vous proposent une présentation de documents sur le thème du labyrinthe.
Salle de documentation de la Médiathèque du Pontiffroy (1 place de la Bibliothèque, à Metz) durant tout le mois de janvier 2012
Horaires d’ouverture : mardis, jeudis et vendredis de 13h à 19h ; mercredi de 10h à 19h et samedis de 10h à 18h.
Plus de renseignements sur le site : http://bm.metz.fr/clientbookline/home.asp