« Le vitrail est exaltant, il lui faut de la gravité, de la passion. Il doit vivre à travers la lumière perçue. » Marc Chagall
Du 21 novembre 2020 au 15 mars 2021, le Centre Pompidou-Metz consacre une exposition à Marc Chagall, explorant l’importance du vitrail dans l’œuvre de l’artiste.
Elle est conçue en partenariat avec le musée national Marc Chagall de Nice, où elle sera présentée dans une version renouvelée du 24 avril au 20 septembre 2021.
Les maquettes des vitraux réalisés pour de nombreux édifices entre 1958 et 1984, dans la région Grand Est (Metz, Reims, Sarrebourg), l’Allemagne voisine (Mayence), le sud de la France (Nice, Voutezac) et à l’international (Israël, Etats- Unis, Angleterre, Suisse) sont rassemblées et mises en correspondance avec un ensemble de peintures, sculptures, céramiques et dessins issus des collections du Centre Pompidou, du musée national Marc Chagall, de musées internationaux et de collections particulières. Les vitraux de la chapelle du Saillant, en Corrèze, déposés dans le cadre d’une opération de sécurisation, sont exceptionnellement montrés dans l’exposition.
Celle-ci éclaire l’histoire de chaque commande, dans le contexte de la reconstruction et d’un renouveau de l’art sacré après la Seconde Guerre mondiale. Insolites dans le parcours d’un artiste que les racines juives et l’expérience de l’avant-garde semblent a priori éloigner de la tradition du vitrail, ces commandes lui donnent la possibilité de se confronter à l’échelle monumentale de l’architecture et de toucher un large public. Elles offrent également à l’artiste un cadre privilégié pour déployer sa vision de la Bible, qu’il considère comme « la plus grande source de poésie de tous les temps » et qui occupe une place centrale dans son œuvre.
Entrepris dans la dernière période de sa carrière – prolifique et marquée par l’exploration de diverses techniques – , les vitraux de Chagall révèlent un langage personnel qui associe avec agilité les diverses cultures visuelles et mentales façonnant son imaginaire : celle de Vitebsk, la ville natale, où résonnent le yiddish, les histoires de la Bible et, au loin, les chants orthodoxes entonnés dans le miroitement des icônes ; mais aussi celle des avant-gardes découvertes à Paris, la fragmentation des formes cubistes et le flamboiement des couleurs du fauvisme.
Le peintre les interprète, les transforme, les combine librement au prisme de sa biographie et de l’histoire des églises, synagogue, mémorial et musées dans lesquels il intervient.
Les nombreuses esquisses préparatoires réalisées par Chagall mettent en évidence le processus de création des vitraux, résultat de l’association du talent du peintre au savoir-faire de Charles Marq et Brigitte Simon, maîtres-verriers héritiers d’un atelier créé à Reims au XVIIe siècle. Cette exposition est également l’occasion d’observer l’influence réciproque du vitrail et de l’œuvre peint et dessiné de l’artiste.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre des célébrations des huit cents ans de la cathédrale de Metz, dont plusieurs vitraux ont été réalisés par Marc Chagall.
Commissariat :
Elia Biezunski, chargée de mission auprès de la directrice
Chargée de recherches :
Bénédicte Duvernay
Comité scientifique :
Elia Biezunski, chargée de mission auprès de la directrice, Jean-Baptiste Delorme, conservateur du musée national Marc Chagall, Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes, Bénédicte Duvernay, chargée de recherches, Ambre Gauthier, historienne de l’art en charge du catalogue raisonné Marc Chagall, Nathalie Hazan-Brunet, conservatrice honoraire du musée d’Art et d’histoire du judaïsme, Emma Lavigne, présidente du Palais de Tokyo
L’exposition, conçue en partenariat avec le musée national Marc-Chagall de Nice, y sera présentée du 24 avril au 20 septembre 2021. Elle s’inscrit dans un cycle, entamé en 2015 (« Chagall. Tapisseries » en 2015 et « Chagall. Sculptures » en 2016) consacré aux différentes techniques pratiquées par Marc Chagall. Au musée national Marc-Chagall, l’exposition rendra compte de l’ensemble des projets de vitraux de Chagall par des oeuvres et par un multimédia.
Le catalogue de l’exposition a été conçu comme un ouvrage de référence sur les vitraux de l’artiste. Le lecteur y trouve deux types de textes : d’une part, des essais abordant des questions transversales, d’autre part, des notices retraçant de façon claire et didactique l’histoire et le contexte de chaque commande. Richement illustré, le catalogue a bénéficié d’une campagne photographique spécialement réalisée pour l’exposition.
Sous la direction d'Elia Biezunski, avec le concours de Bénédicte Duvernay
Édition du Centre Pompidou-Metz
Parution : 25/11/2020
216 pages – 42,00 €
ISBN : 978-2-35983-060-6
Pendant le week-end d’ouverture de l’exposition L’Œil extatique, venez rencontrer l’équipe du Centre Pompidou- Metz et échanger avec les adhérents. Les avantages du PASS-M vous seront présentés en détail et des surprises vous attendent.
Les 30 premiers visiteurs à adhérer ou réadhérer au PASS-M pendant ce weekend repartiront avec un totebag coloré du Centre Pompidou-Metz.
CYCLE DE CONFÉRENCES
Jean-Marie Gallais, responsable du pôle programmation du Centre Pompidou- Metz, propose cette année d’explorer les liens entre art et anthropologie, en posant la question de la place du folklore dans l’histoire de l’art moderne et contemporain, sujet qui fera l’objet d’une exposition au Centre Pompidou-Metz en 2020.
Jeudi 26 septembre 2019
ART ET FOLKLORE, QUELS LIENS ?
Jeudi 10 octobre 2019
QU’APPELLE-T-ON VRAIMENT FOLKLORE ?
Discussion avec Marie-Charlotte Calafat, responsable adjointe des collections du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, co-commissaire de l’exposition
Jeudi 14 novembre 2019
LA CIRCULATION DES FOLKLORES
Discussion avec Arnaud Dejeammes, auteur du catalogue et chargé de recherches de l’exposition
Jeudi 19 décembre 2019
PORTRAIT DE L’ARTISTE EN FOLKLORISTE
(à l’aube de la modernité)
Par Jean-Marie Gallais
Jeudi 23 janvier 2020
PORTRAIT DE L’ARTISTE EN FOLKLORISTE
(à l’époque contemporaine)
Par Jean-Marie Gallais
Jeudi 27 février 2020
LA PART SAUVAGE DU FOLKLORE
Discussion avec Jean-Marie Privat, professeur émérite de littérature et d’anthropologie de la culture à l’Université de Lorraine
Chaque année, la Ville de Metz organise Étudiant dans ma ville, un accueil festif d’une semaine pour faire découvrir aux nouveaux étudiants messins les différents lieux et faciliter leur intégration.
Pour la 11e édition, le Centre Pompidou-Metz met en lumière les expositions Rebecca Horn et Opéra Monde à travers des visites guidées et une performance dansée de l’association étudiante Vendimorem.
Les concepteurs de l’exposition Opéra Monde vous proposent des conférences devant les œuvres, consacrées à certains opéras phares de l’exposition.
Dimanche 22 septembre 2019
LA FLÛTE ENCHANTÉE
Stéphane Ghislain Roussel
Dimanche 13 octobre 2019
SAINT FRANÇOIS D’ASSISE
Stéphane Ghislain Roussel
Dimanche 1er décembre 2019
LA DAMNATION DE FAUST
Anne Horvath
Dimanche 15 décembre 2019
LE COQ D’OR
Anne Horvath
Dimanche 12 janvier 2020
EINSTEIN ON THE BEACH
Anne Horvath
Profitez de toutes les facettes du Centre Pompidou- Metz avec une programmation sur mesure ! En plus de l’entrée gratuite aux expositions, des visites guidées vous emmènent dans les coulisses du lieu et vous font découvrir tous les secrets de l’architecture du bâtiment. Pour cette occasion, l’atelier 5-12 ans ouvre grand ses portes à tous et la Capsule sera ouverte toute la journée.
VISITE DE L’ARCHITECTURE ET DES COULISSES
Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 à 11h, 15h et 16h
60’
Gratuit
Inscription sur place le jour J
RIVER OF FUNDAMENT
Matthew Barney et Jonathan Bepler (2014)
Inclassable, ce film en trois actes raconte de manière épique une histoire de renaissance.
Dimanche 22 septembre de 15h à 21h
Accès autorisé jusqu'à 15h30 et de 17h00 à 17h30 - sorties possibles durant la projection)
UN DIMANCHE, UN OPÉRA : LA FLÛTE ENCHANTÉE
Stéphane Ghislain Roussel
Dimanche 22 septembre à 10:30 et 11:45
Accès libre
ATELIER 5-12 ANS : OPÉRA DE PAPIER
Karine Maincent
Découvrez l’atelier qui plonge les enfants dans cette incroyable machine à rêver qu’est l’opéra.
Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 de 10:00 à 19:00 en continu
Accès libre
LA CAPSULE : POP’OPÉRA !
Karine Maincent
Dans cet espace de création ouvert à tous, venez composer votre rideau de scène façon pop-up et animer votre décor !
Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019 de 10:00 à 19:00 en continu
Accès libre
Author : | Pascal Rousse, docteur en philosophie, auteur du livre "Le montage organique. Eisenstein et la synthèse des arts" et diplômé DPLG en architecture |
Considérablement impressionné par les différents films d’Eisenstein qu’il visionne en URSS en 1928, Le Corbusier noue avec le cinéaste une amitié et une relation d’échange artistique et intellectuel. De son côté, Eisenstein, lui-même fils d’architecte et passionné de théorie architecturale, a déjà lu plusieurs ouvrages de Le Corbusier. Les affinités entre les deux hommes se cristallisent dans le film La Ligne générale (1929), dont la ferme expérimentale s’inspire directement des principes énoncés par Le Corbusier dans Vers une architecture.
Pascal Rousse, spécialiste de Sergueï Eisenstein, propose de revenir sur l’amitié et les échanges entre Eisenstein et Le Corbusier et de montrer comment ils se sont influencés respectivement dans leur pensée et leur travail. Il insistera tout particulièrement sur la composante architecturale de l’œuvre d’Eisenstein.
15:00 visite de la Cité radieuse (Briey-en-Forêt)
16:00 conférence de Pascal Rousse
17:00 projection de La Ligne générale (90’)
18:30 collation
La Première Rue
Cité radieuse Le Corbusier
131 Résidence Le Corbusier
1er étage
54150 Briey-en-Forêt
En partenariat avec Impressions d’Architecture et le Val de Briey
En écho à ¡ Que Viva México !, film d’Eisenstein tourné au Mexique qu’il ne put jamais monter de son vivant, célébrons ensemble la fête des morts !
Une soirée exceptionnelle avec au programme cinéma, rencontre, musique pour découvrir cette tradition mexicaine héritée des civilisations précolombiennes pour qui la célébration des ancêtres disparus est avant tout festive.
Venez déguisés ou maquillés dans le thème de la soirée : vous bénéficiez d’un tarif réduit au concert de clôture !
Cinéma - 16h30
¡ Que Viva México !
Les enfants aussi sont invités à célébrer la fête des morts : rendez-vous dès 14:30 pour une après-midi festive.
Cinéma, maquillage, décoration et pâtisserie : le Mexique et ses traditions sont à l’honneur !
Author : | Lee Unkrich et Adrian Molina (studios Disney et Pixar, 2017) |
Au Mexique, le jeune Miguel rêve de faire carrière dans la musique, mais sa famille s’y oppose. À l’occasion de la fête des morts, il va vivre des aventures qui l’entraineront au Pays des morts où il découvrira les secrets de sa famille. Un moment plein d’émotion et de tendresse à partager en famille.
La projection sera suivie par un goûter aux saveurs mexicaines et par des ateliers en écho à la fête des morts : décoration de crânes en sucre, fabrication de guirlandes et de squelettes en carton, coloriage de masques et enfin maquillage de Catrina, personnage emblématique de la fête des morts et du Mexique.
Author : | Stéphane Ghislain Roussel, commissaire de l’exposition Olivier Aldéano, directeur adjoint de la Production artistique et du Planning à l’Opéra national de Paris Dominique Gonzalez-Foerster, artiste |
La légende du Fantôme de l’Opéra, inspirée d’un fait divers du XIXe siècle et alimentée par le roman de Gaston Leroux en 1910, a été le thème de plusieurs films et laisse encore planer un air de mystère sur le Palais Garnier. À travers des rencontres, projections et échanges, la rencontre sera consacrée à cette fascinante légende.
Author : | Sergueï Eisenstein (1932) |
Fasciné par les cultures mexicaines, Eisenstein retrace en une somptueuse épopée toute la complexité du Mexique et son histoire. Le montage, réalisé par son assistant Grigori Alexandrov en 1979, permet de découvrir la puissance de ces images tournées en 1932 mais confisquées alors par le producteur.
Author : | Pierre Jodlowski (2019) |
Réalisé en 1929 par Sergueï Eisenstein, La Ligne générale raconte le combat de Marfa, paysanne pauvre, pour mettre en place une coopérative agricole.
Pour ce film, le cinéaste rêvait de composer une bande son qui lui aurait permis d’expérimenter les différents principes de montage audiovisuel que l’avènement du film parlant lui semblait pouvoir offrir et dont il accueillit les potentialités avec enthousiasme. De ce projet, qu’il ne put jamais mettre en place, nous sont parvenus plusieurs feuillets comportant ses indications, précises et stimulantes.
À l’occasion de l’exposition L’Œil extatique, Pierre Jodlowski reprend ces notes d’intention pour composer une installation sonore dont la scénographie immersive renvoie au film.
Production du Centre Pompidou-Metz
Author : | Pierre Jodlowski (2000) Film de Sergueï Eisenstein (1925) |
Dans une usine en Russie au début du XXe siècle, la révolte gronde, et la police politique s’emploie à en trouver les meneurs. Le suicide d’un ouvrier accusé injustement de vol déclenche une grève, qui sera violemment réprimée par l’armée tsariste. Pour son premier film, Sergueï Eisenstein développe déjà ses théories sur le montage en utilisant surimpressions et gros plans. La Grève est une révolution cinématographique enlevée par la fougue, l’audace et la liberté du jeune réalisateur.
Le compositeur Pierre Jodlowski crée pour ce film muet un accompagnement musical électroacoustique. Fasciné par la dimension rythmique et gestuelle de La Grève, il apporte un nouvel éclairage à travers une musique dont l’intensité se rapproche de celle du film pour induire un rapport de forces avec l’énergie de l’image, pour mieux la déconstruire et en donner une interprétation sensible.
Scénario : Sergueï Eisenstein, Valeri Pletnev & Gregory Alexandrov.
Photographie : Edouard Tissé & Vassili Hvatov.
Production : Goskino.
Interprétation : Ivan Kljuvkin, Alexandre Antonove, Grigori Alexandrov.
Une production de la Cinémathèque de Toulouse
Création à Blagnac dans le cadre de la saison du Centre culturel Odyssud le 8 avril 2000
Les grands chefs-d’œuvre cinématographiques de Sergueï Eisenstein sont projetés pendant toute la durée de l’exposition : profitez-en pour voir ou revoir vos classiques !
VENDREDI
14:00 Le monde d’Eisenstein, diaporama – 10’
14:10 Le Cuirassé Potemkine 1925 – 1:20
15:30 Octobre 1927 – 1:40
SAMEDI
11:00 Le monde d’Eisenstein, diaporama – 10’
11:10 Ivan le Terrible, 1re partie 1944-46 – 1:40
14:00 Ivan le Terrible, 2e partie 1944-46 – 1:40
16:00 ¡ Que Viva Mexico ! 1932/79 – 1:25
DIMANCHE
11:00 Le monde d’Eisenstein, diaporama – 10’
11:10 Romance sentimentale 1930 – 20’
11:30 La Ligne générale 1929 – 1:30
14:00 Le Pré de Béjine 1937 – 30’
14:30 Alexandre Nevski 1938 – 1:52
16:25 Le Journal de Gloumov 1923 – 5’
16:30 La Grève 1925 – 1:18
Author : | Loïc Guénin |
Compositeur et artiste sonore, Loïc Guénin s’empare des villes, des bâtiments et des paysages et les retranscrit musicalement en une expérience singulière. Après New York ou la Cité Radieuse de Marseille, il s’attache à cinq lieux de Metz où se déroulent cinq performances à suivre tout au long de la journée. Écoute consciente ou papillonnante, sur un transat ou en famille, Loïc Guénin vous invite à entrer dans son univers musical pour vous faire redécouvrir votre ville.
Ce puzzle sera complété par une ultime performance donnée à l’Arsenal, qui reprendra les cinq pièces en intégralité.
Une production Cité musicale-Metz.
En partenariat avec Gares & Connexions.
Puisqu’il est question de chamanisme et fête des morts découvrons un groupe marqué par l’influence du Pérou et de sa musique populaire, la Chicha sorte de parent pauvre de la cumbia colombienne : XIXA (à prononcer avec la chicha en tête, mais de façon plus tranchée) se produit en pleine chaleur poudreuse de l'Arizona. De la région de Tucson pour être précis, où cohabitent des descendants d'Européens, Navajos et Mexicains. Trempez le tout dans un bain psychédélique, cela donne des effets de western halluciné, un « désert noir » selon leur propre expression.
Aux commandes, Gabriel Sullivan et Brian Lopez, tous deux passés par un certain Giant Sand (groupe fameux de Tucson), ont tracés depuis leurs carrières respectives, travaillant comme arrangeurs, producteurs, accompagnateurs et se sont retrouvés dans une passion commune pour la chicha péruvienne et le rock grisé aux apparitions, apparitions dorées comme ici au mitan de l’album.
Brian Lopez qui se définit comme un produit typique de la seconde et troisième génération de Latinos aux États-Unis : « mes grand-parents ne voulaient pas que mes parents parlent espagnol, ou qu’ils s’identifient même comme Latino. Nous parlions anglais à la maison, mais mes parents m’envoyaient quand même apprendre des danses folkloriques ainsi qu’à des cours bilingues ». Écho qui persiste jusque cette Nena Linda, manifestation la plus évidente de ce constat : « au centre de XIXA, il y a ce mélange de batterie et timbales latin », donc acte.
Après le concert de Xixa, la soirée se poursuit avec un DJ set. Laissez-vous entraîner par ces rythmes endiablés et célébrez la fête des morts haut et fort !
Après avoir fait partie du mythique Giant Sand, Brian Lopez et Gabriel Sullivan, accompagnés de cinq autres musiciens, forment XIXA: un groupe incontournable en Arizona ! Ce dernier est un mélange de leur expérience rock-indé et de leur passion commune pour la cumbia péruvienne. Le mix est stupéfiant ; un rock au flow latino sorti du désert. Ils font sensation avec leur premier album « Bloodline » et leur univers musical mystique et western. En attendant le deuxième album, prévu pour le mois de mai, on raffole de « The Code », single paru en février dernier où les guitares saturées rythment la voix grave, pour mieux servir la folie de la chicha. XIXA, entre l’Arizona et le Mexique, vous invite pour une expérience hallucinante.
Die Ausstellung Rebecca Horn. Theater der Metamorphosen im Centre Pompidou-Metz illustriert die bemerkenswert zahlreichen Ausdrucksformen, derer sich die Künstlerin in ihrer Praxis bedient. Nach einer Lungenerkrankung machte Rebecca Horn den Körper zum bevorzugten Werkstoff ihres Oeuvres. Mit einer Vorliebe für paradoxe Assoziationen inszeniert sie die dualistischen Prinzipien, die unser Leben prägen: Subjekt und Objekt, Körper und Maschine, Mensch und Tier, Verlangen und Gewalt, Stärke und Gebrechen, Harmonie und Chaos. Das Lebendige und das Unbelebte scheinen verwandelt: Das Objekt ist beseelt, wohingegen das Individuum sich durch seine physischen Unzulänglichkeiten und Wandlungsfähigkeit auszeichnet. Und genau daraus resultiert die beunruhigende Befremdung, das Unheimliche, in Horns Werk.
Pour les passionnés et les curieux, une visite exceptionnelle de deux heures vous fera pénétrer au cœur d’Opéra Monde. Accompagné par un médiateur, vous découvrirez les différentes sections thématiques de l’exposition allant de la scène comme peinture en mouvement, aux productions politiques et parfois utopiques, de formes plus radicales et de nouveaux lieux d’opéra, à la féérie ou encore la fureur des mythes. Vous explorerez certains grands classiques comme La Flûte enchantée, ou Norma – qui soulignent comment le répertoire manié avec audace, a servi à la fois de lieu de transgression, de transformation, tout en garantissant une certaine pérennité du genre. Un voyage qui ne vous laissera pas indifférent !
CALENDRIER DÉCEMBRE 2019, JANVIER 2020
Dimanche 29 décembre à 15h Dimanche 26 janvier à 15h |
Author : | Chorégraphie de Bintou Dembélé |
Les Indes Galantes #3 une production de la Compagnie Rualité |
« Les Indes galantes, ce sont de jeunes gens qui dansent au-dessus d’un volcan en éruption »
Clément Cogitore
Un groupe de douze danseurs réinterprètera certaines chorégraphies de l’opéra-ballet Les Indes galantes, mis en scène par Clément Cogitore et donné à l’Opéra Bastille en septembre-octobre 2019 à l’occasion des 350 ans de l’Opéra national de Paris.
Comment la musique de Jean-Philippe Rameau peut-elle mettre en mouvement les corps d’une autre époque, sculptés par d’autres histoires ? Ici c’est le Krump, l’Électro, le Voguing et le Popping qui seront convoqués et relieront la dimension incantatoire de la musique baroque à la portée cathartique de ces danses.
Le parti pris de Clément Cogitore et de Bintou Dembélé sera d’éblouir en se demandant ce qu’éclipse la lumière, sidérer en questionnant ce qui reste dans l’ombre, interroger les Lumières par la lumière.
Retrouvez le court métrage Les Indes galantes de Clément Cogitore dans le parcours de l’exposition Opéra Monde.
Chorégraphe : Bintou Dembélé
Chanteuse : Charléne Adjembé
Musicien Charles Amblard
DJ : DJ Morf
Danseurs:
Andramamantena Tim aka Tim
Ble Wilfried aka Wolf
Gallet Marion
Golitin Cintia
Goulinet Adrien
Hunt Cal
Kitoko Saday Moïse aka Kitoko
Loboko Vincent aka Vinii Revlon
Moreau Alexandre aka Cyborg
Lorenzo Leo aka The Arrow
Mbock Martine
Mpondo-Dicka Salomon aka Bidjé de Rosa
Assitant à la chorégraphie : Feroz Sahoulanide
Technicien lumière Sylvain Verdet
Chargé de production : Christopher Yggdre
Chargé d’administration : Bruno Viguier
Chaque weekend et pendant les vacances scolaires, partez à la découverte des expositions temporaires du Centre Pompidou-Metz. En famille ou entre amis, vous percerez les mystères des grands chefs-d’œuvre de l'histoire de l'art moderne et contemporain, accompagnés par l'un de nos conférenciers.
CALENDRIER FÉVRIER 2020
Vendredi 21 février à 15h Samedi 22 février à 15h Dimanche 23 février à 11h
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