Author : | Patrick Grandperret |
conférence introductive de Catherine Bizern, directrice du Festival Entrevues |
Le Festival « Entrevues » à Belfort a fêté ses 25 ans en 2010. Le Centre Pompidou-Metz vous propose de revenir à cette occasion sur certains films primés depuis 1986 dans le cadre de deux week-ends.
« Entrevues » accompagne depuis dix ans l’éclosion de nouvelles générations de cinéastes avec une compétition de premières œuvres, documentaires, fictions, longs-métrages et courts-métrages nationaux et internationaux. Le jeune cinéma que nous vous proposons de découvrir est un cinéma en marche vers de nouvelles formes, de nouvelles façons de raconter des histoires, mais aussi en marche vers la reconnaissance.
Pierre est amoureux de Mona. Il vit avec une bande de copains, entre drogue, embrouilles et amours. Il rencontre Johnny, icône punk rock, et au risque de bouleverser sa vie, décide de tout faire pour organiser un concert à Paris.
Le temps d’un week-end, le Manège de Reims se transforme en fête foraine : spectacles, performances, expériences sensorielles. Avec Lawrence Malstaf, Adrien Mondot, Maud le Pladec, Halory Goerger, Julie Rothham, Brice Leroux… Le Centre Pompidou-Metz vous propose une journée hors du commun, avec notamment la visite des caves de champagne Vranken-Pommery !
Trajet en bus pour Reims offert par le Centre Pompidou-Metz dans la limite de 50 places disponibles. Uniquement sur réservation avant le 3 avril par courriel à : onyva@centrepompidou-metz.fr
Trajet en bus offert par le Centre Pompidou-Metz dans la limite des 50 places disponibles. Départ 12:00, retour à Metz vers minuit. Uniquement sur réservation avant le 3 avril par courriel à : onyva[at]centrepompidou-metz.fr
Renseignements et réservations : www.manegedereims.com
Author : | Claude Rutault |
Author : | Arnaud Dejeammes |
Pour ce qui est des « bouses » ou autres « chiures », les artistes, à leurs heures, savent nous en donner leur pesant d’or…
Tout public a pu se surprendre en train d’attribuer à une œuvre, que d’autres tenaient au même moment pour chef-d’œuvre, le fameux mot en cinq lettres que Juliette Gréco aimait à épeler malicieusement dans l’une de ses chansons. Ce matériau, «merveilleusement utile» et «merveilleusement merveilleux» selon Robert Filliou, l’artiste Piero Manzoni, de manière littérale, en a fait « don » au marché de l’art, et par retombée à ses amateurs : invoquant à la fois les charmes de la cuisine italienne (conservata al naturale – la traduction anglaise sur la même étiquette laisse peut-être encore plus songeur : freshly preserved…) et de l’envolée de son industrie (prodotta ed inscatolata), il se transforme, au printemps de l’année 1961, en véritable « poule aux œufs d’or », indexant, après les avoir mises en boîte, ses propres excrétions fécales sur le cours du précieux métal.
Mais comme toute poule aux œufs d’or de la fable ésopienne, se révéler trop avide finit par tuer la poule dans l’œuf : « L’avarice perd tout en voulant tout gagner » écrira plus tard La Fontaine au même sujet. Autant la spéculation financière hautement éthérée sur le prix d’une boîte que son ouverture effective semblent compromettre l’esprit de l’œuvre. Si l’équivalence symbolique entre les excréments et l’argent, ou tout autre nom dont on voudra bien l’affubler, ne constitue pas une nouveauté intrinsèque (de chefs-d’œuvre peints au Moyen Age, par exemple, en passant par un sommet universel de la littérature romantique et bourgeoise – « Si notre or est fumier, en revanche, notre fumier est or. » – et ce jusqu’au freudisme), elle n’a de cesse de rappeler l’incroyable vanité de cette dernière : en tant que valeur d’échange, son existence toute relative ne dépend que du crédit, fût-il disproportionné, que l’on s’accorde mutuellement.
Arnaud Dejeammes est artiste et théoricien. Issu du Fresnoy, il a exposé et enseigné dans le supérieur, tant en France qu’à l’étranger, et termine son doctorat sur les revenants à Bordeaux. En prenant appui sur divers médias et paysages reculés, sa pratique s’attache à la dispersion de l’acte.
Dans la limite des places disponibles. Rendez-vous 10 minutes avant devant l'espace Ici et Là (Forum)
Author : | Kate McIntosh |
Aidée par deux assistants, une femme vêtue d'une robe étincelante et dotée d'une barbe grise réalise des expériences. Elle tente, sur le mode des manipulations des apprentis sorciers, d'illustrer et d'expliquer d'antiques questions métaphysiques : la relation entre le corps et l'esprit, l'articulation de la pensée et de l'expérience, ou encore la distinction entre l'animé et l'inanimé. Avec Dark Matter, sa dernière création, la performeuse et chorégraphe Kate McIntosh met en scène des sujets philosophiques et scientifiques dans un esprit showbiz.
(Performance en anglais, surtitres en français.)
Originaire de Nouvelle-Zélande, et issue d’une formation en danse, Kate McIntosh allie performance, théâtre et vidéo. Depuis 1995, elle joue dans de nombreux spectacles et tourne dans le monde entier, principalement en danse-théâtre. Pour certaines de ses œuvres récentes, elle a travaillé avec Wendy Houstoun (Angleterre), Meryl Tankard de l’Australian Dance Theatre, avec la compagnie Michele Ann de Mey (Belgique), avec Random Scream (Belgique), ou encore avec Simone Aughterlony (Suisse).
Depuis 2000, Kate s’est installée à Bruxelles ou elle dirige ses propres projets, dont deux solos récents (All Natural, et Loose Promise), ainsi qu’une performance de groupe ( Hair From the Throat ). Elle a également réalisé des courts métrages projetés dans plusieurs festivals et expositions à travers le monde. Elle a été invitée à présenter son travail avec les islandais de Klink&Bank, un collectif d’art visuel. Kate est également membre fondateur de Poni, un collectif belge de punkrock. Elle travail avec humour et curiosité. Kate croit dans la forte présence de l’individu sur scène.
Author : | Jean-Marie Straub et Danièle Huillet |
Le style cinématographie des Straub relève d’une démarche et d’un regard d’artistes, d’un artisanat de fabrication qui les éloigne de l’industrie cinématographique pour les placer sur le terrain de l’art.
Author : | Claudio Stellato |
Le chorégraphe, danseur et circassien Claudio Stellato, accompagné par son acolyte Martin Firket, forment « L’Autre », un personnage atypique qui se joue des lois de la gravité et de la physique en général. Entre cirque et danse, ce spectacle s’amuse à troubler la perception visuelle des spectateurs. Il est le résultat de deux ans de recherche sur la relation entre corps et objets. Cette investigation a donné naissance à un langage corporel particulier qui se traduit par l’évolution d’un personnage atypique et par son interaction avec les objets qui l’entourent.
L’Autre est l’incarnation d’une partie de nous innocente, naïve, vierge d’expérience et libre de ses actes sans limites ni contraintes imposées de l’extérieur ; c’est la folie que l’on porte en nous, c’est une confusion et un instinct, un mélange de raisonnements tordus et de sentiments purs, c’est un enfant dans le corps d’un adulte.
Dans un univers mystérieux, les deux comparses développent un objet scénique drôle, touchant et terriblement étonnant.
Claudio Stellato est artiste de cirque de formation, à la fois équilibriste (funambule et autres disciplines) et jongleur. Il a étudié l'acrobatie en France (Centre des Arts du Cirque « Le Lido ») et en Espagne (École de cirque de Madrid), et la guitare et le chant jazz en Italie (Scuola civica jazz de Milan). Avant sa formation en jazz, il se passionnait surtout pour la musique rock. Plus tard, il a ajouté la contrebasse à son répertoire.
Il a collaboré entre autres avec K. Danse (Toulouse), Arcat (Paris), le Grand Théâtre de Genève (pour Olivier Py), Fré Werbrouck, Roberto Oliván. Depuis peu il produit ses propres pièces avec sa compagnie Colectivo Fantasma. The Last Days Project est un duo évoquant les derniers jours d'un couple qui est sur le point de se séparer. Boreas fut sa première collaboration avec Karine Ponties, suivi de Fidèle à l'éclair et Humus vertebra. Dernièrement, Claudio crée l'Autre, où un personnage en évolution permanente est utilisé pour explorer la relation entre corps et objet.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de l'Agence de Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse. Dans le cadre du Focus des arts de la scène de la Communauté Wallonie-Bruxelles.
"Made in Metz est une pièce participative pour 99 amateurs et 5 danseurs.
Il s’agit une performance in situ, dont le principe sera d'activer la configuration spatiale des participants afin d'explorer et de révéler l’architecture particulière de l’espace de présentation choisi.
C’est le portrait d'une ville, un paysage, une architecture en mouvement. Destinée à l'espace public intérieur ou extérieur et donc consciente d'un public de passage, cette création se déclinera sous la forme d’une série d'interventions dans le site de la performance. Elle a pour objectifs d’encourager les amateurs à participer à un événement chorégraphique et de le rendre accessible au plus grand nombre.
La pièce amènera les participants à découvrir et à s'engager pleinement dans l'acte de danser et de construire ensemble un événement unique lié à un lieu spécifique. Cet événement sera entièrement lié au site, à la ville, construit avec ses habitants et vu par les spectateurs de la région. Joanne Leighton développera la matière chorégraphique avec ses danseurs, en explorant la question de la qualité du mouvement et de la perception de l'espace afin de permettre au plus grand nombre de participer. Le travail permettra de développer une conscience chorégraphique en explorant les questions de temps, de durée et de perception de l'espace construits autour de formes, structures et séquences architecturales.
Vous avez envie de prendre part à une aventure artistique unique ? La participation à la chorégraphie « Made in Metz » pour 99 amateurs est ouverte à tous et ne requiert aucune expérience préalable. La pièce clôture la première saison culturelle du Centre Pompidou-Metz, en écho au Petit Vocabulaire dansé créé par Julie Desprairies pour l’ouverture de la saison en septembre 2010. Joignez-vous à nous pour ce moment unique !"
"Made in Metz est une pièce participative pour 99 amateurs et 5 danseurs.
Il s’agit une performance in situ, dont le principe sera d'activer la configuration spatiale des participants afin d'explorer et de révéler l’architecture particulière de l’espace de présentation choisi.
C’est le portrait d'une ville, un paysage, une architecture en mouvement. Destinée à l'espace public intérieur ou extérieur et donc consciente d'un public de passage, cette création se déclinera sous la forme d’une série d'interventions dans le site de la performance. Elle a pour objectifs d’encourager les amateurs à participer à un événement chorégraphique et de le rendre accessible au plus grand nombre.
La pièce amènera les participants à découvrir et à s'engager pleinement dans l'acte de danser et de construire ensemble un événement unique lié à un lieu spécifique. Cet événement sera entièrement lié au site, à la ville, construit avec ses habitants et vu par les spectateurs de la région. Joanne Leighton développera la matière chorégraphique avec ses danseurs, en explorant la question de la qualité du mouvement et de la perception de l'espace afin de permettre au plus grand nombre de participer. Le travail permettra de développer une conscience chorégraphique en explorant les questions de temps, de durée et de perception de l'espace construits autour de formes, structures et séquences architecturales.
Vous avez envie de prendre part à une aventure artistique unique ? La participation à la chorégraphie « Made in Metz » pour 99 amateurs est ouverte à tous et ne requiert aucune expérience préalable. La pièce clôture la première saison culturelle du Centre Pompidou-Metz, en écho au Petit Vocabulaire dansé créé par Julie Desprairies pour l’ouverture de la saison en septembre 2010. Joignez-vous à nous pour ce moment unique !"
"Made in Metz est une pièce participative pour 99 amateurs et 5 danseurs.
Il s’agit une performance in situ, dont le principe sera d'activer la configuration spatiale des participants afin d'explorer et de révéler l’architecture particulière de l’espace de présentation choisi.
C’est le portrait d'une ville, un paysage, une architecture en mouvement. Destinée à l'espace public intérieur ou extérieur et donc consciente d'un public de passage, cette création se déclinera sous la forme d’une série d'interventions dans le site de la performance. Elle a pour objectifs d’encourager les amateurs à participer à un événement chorégraphique et de le rendre accessible au plus grand nombre.
La pièce amènera les participants à découvrir et à s'engager pleinement dans l'acte de danser et de construire ensemble un événement unique lié à un lieu spécifique. Cet événement sera entièrement lié au site, à la ville, construit avec ses habitants et vu par les spectateurs de la région. Joanne Leighton développera la matière chorégraphique avec ses danseurs, en explorant la question de la qualité du mouvement et de la perception de l'espace afin de permettre au plus grand nombre de participer. Le travail permettra de développer une conscience chorégraphique en explorant les questions de temps, de durée et de perception de l'espace construits autour de formes, structures et séquences architecturales.
Vous avez envie de prendre part à une aventure artistique unique ? La participation à la chorégraphie « Made in Metz » pour 99 amateurs est ouverte à tous et ne requiert aucune expérience préalable. La pièce clôture la première saison culturelle du Centre Pompidou-Metz, en écho au Petit Vocabulaire dansé créé par Julie Desprairies pour l’ouverture de la saison en septembre 2010. Joignez-vous à nous pour ce moment unique !"