Un atelier ludique pour découvrir la pratique du doublage de la voix au cinéma. En suivant le défilement de la bande rythmo où sont inscrits à la main les textes des dialogues, chacun pourra rapidement interpréter un des personnages d’un film ou d’un dessin animé: une sensibilisation amusante aux outils et au travail du comédien !
Pendant toute une après-midi, Le Centre Pompidou-Metz sera votre terrain de jeu pour créer et monter un film uniquement à l'aide de votre téléphone portable !
Accompagné par un professionnel, vous découvrirez les différentes fonctionnalités insoupçonnées des Smartphones avant de vous lancer dans la réalisation d'un projet cinématographique inédit.
Les participants doivent obligatoirement venir avec leur propre smartphone ou tablette chargé à 100%, un chargeur (prise + câble) et un kit mains libres. Le téléphone ou la tablette doivent avoir une grande capacité de stockage pour l'atelier (pensez à sauvegarder vos photos et vidéos sur un ordinateur avant!)
Facultatif : un support type perche à selfie, repose téléphone/tablette
Chaque weekend et pendant les vacances scolaires, partez à la découverte des expositions temporaires du Centre Pompidou-Metz. En famille ou entre amis, vous percerez les mystères des grands chefs-d’œuvre de l'histoire de l'art moderne et contemporain, accompagnés par l'un de nos conférenciers.
CALENDRIER SEPTEMBRE, OCTOBRE 2020
Dimanche 27 septembre à 15h Samedi 3 octobre à 15h Dimanche 4 octobre à 11h Dimanche 4 octobre à 15h
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Guidé par un conférencier, plongez au cœur de l’architecture spectaculaire imaginée par Shigeru Ban et Jean de Gastines. Du Forum aux jardins en passant par les réserves, le Centre Pompidou-Metz n’aura plus aucun secret pour vous !
Neuigkeit im Centre Pompidou-Metz!
Für unsere deutschsprachigen Freunde : wir bieten während Ihrer Ferien und Feiertage Führungen auf Deutsch an!
Mit einer Auswahl von wichtigen Skulpturen der Sammlung des Centre Pompidou – Musée national d’art moderne, bringt diese Ausstellung Albert Giacometti, Constantin Brâncusi, Rachel Whiteread, Joseph Beuys oder Alexander Calder in Dialog miteinander und erkundet die Vielfalt der Gesten und Techniken, die seit Beginn des 20. Jahrhundertes verwendet wurden. Im Verlauf des Ausstellungsparcours kann die Skulptur sowohl grafisch wie eine Zeichnung, gebaut wie Architektur, funktionell wie Design oder beweglich wie ein Tanz erscheinen.
Moscou, début des années 1920. Sergueï Eisenstein est étudiant puis « laborantin" chez le metteur en scène Vsevolod Meyerhold . Un public nouveau né de la révolution a envahi les théâtres. Il s’agit donc de s’adresser à lui de façon efficace, de le toucher, de l’intéresser, de frapper son imagination, de capter son attention. Pour Meyerhold comme pour Eisenstein le problème essentiel au théâtre (comme plus tard au cinéma) est le spectateur que Meyerhold a très vite défini comme "le quatrième créateur" . Le montage des attractions (ou le montage d’attractions ) est une formule proposée, théorisée et réalisée par Sergueï Eisenstein en 1923 à partir de sa connaissance du théâtre et de sa pratique théâtrale multiforme , profondément liée à l’Octobre théâtral proclamé par Meyerhold et à la FEX (Fabrique de l’acteur excentrique). Est attraction selon Eisenstein "tout moment agressif" dans un spectacle, qui soumet le spectateur "à une action sensorielle ou psychique, calculée mathématiquement ». C’est un numéro autonome qui vient des formes mineures du théâtre — théâtre de foire, variétés— que l’avant-garde porte aux nues, du balagan que Meyerhold a théorisé dans son livre Du théâtre (1913) qu’Eisenstein a lu et relu. On comparera les réalisations scéniques du Maître et de l’élève et on s’interrogera sur l’efficacité recherchée, calculée, construite, dans le montage de attractions.
Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur.
Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes :
Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci.
Pour les autres publications de presse :
Que diriez-vous d’aller, en famille, explorer les sculptures de l’exposition Des mondes construits ? Certaines ressemblent à un dessin, d’autres à une construction, parfois elles peuvent être semblables à un jeu d’adresse ou encore devenir mobiles comme une danse.
Amusez-vous à retrouver la pièce manquante en observant les créations de Saloua Raouda Choucair, à construire des cubes très fragiles en admirant ceux de Rashed Araeen, ou à tordre du fil métallique pour réaliser un personnage comme la Femme à la corbeille de Julio Gonzalez.
Pour les passionnés et les curieux, une visite exceptionnelle de deux heures vous fera pénétrer au cœur de la rétrospective consacrée à Sergueï Eisenstein. Accompagné par un médiateur, vous découvrirez que ce réalisateur mythique qui fit la gloire du cinéma russe et soviétique, est bien plus qu’un cinéaste. Homme de théâtre, dessinateur, théoricien, collectionneur et lecteur insatiable, Eisenstein s’est toujours placé à la croisée des arts.
CALENDRIER JANVIER, FÉVRIER 2020
Dimanche 23 février à 15h
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Venez assister à une journée riche pour la clôture de l'exposition Opéra Monde !
Au programme :
14:00 | PERFORMANCE / THÉÂTRE
Restitution du projet participatif du Centre Social Charles Augustin Pioche
14h00 - 14h30 : groupe des enfants "acteurs" (6/12 ans)
14h45 - 15h30 : groupe de femmes d'origines diverses
15h30 - 16h00 : groupe des enfants "acteurs" (6/12 ans / 2ème passage)
16:00 | PERFORMANCE MUSICALE
Restitution du projet participatif du Conservatoire à rayonnement régional de Metz Métropole Gabriel-Pierné par les professeurs Aurélie Bègue et Juan Carlos Morales.
16h-17h: accueil musical dans le Forum
17h-18h : concert dans le Studio
(gratuit sur présentation d'un billet d'accès aux expositions, placement libre dans la limité des places disponibles)
Le portrait de Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, est disponible pour la presse. La légende et le crédit du photographe sont obligatoires et doivent accompagner chaque publication.
Une biographie sous forme de PDF est disponible en consultation et téléchargement : lien de la biographie.
Ein Großteil der modernen Bildhauerei bricht seit dem Beginn des 20. Jahrhunderts mit Traditionen und tendiert stattdessen zur Abstraktion. Paradoxerweise geht es dabei jedoch darum, eine universellere und objektivere Analyse der Welt vorzunehmen: Manche Künstler, wie z. B. die Kubisten, begnügen sich nicht mehr damit, an der Oberfläche zu bleiben. Ihr Ziel ist vielmehr, die den Dingen inhärente Gliederung zu zeigen. Die Objekte, mit denen sie sich beschäftigen, unterteilen sie daher in Linien, Volumen und Pläne.
Künstler verschiedener avantgardistischer Richtungen nennen ihre Werke Konstruktionen oder Strukturen und entscheiden sich für eine radikale, von Linien und rechten Winkeln geprägte Art der Abstraktion. Während die Industriearchitektur konstruktivistische Tendenzen nährt, welche bisweilen dazu dienen, funktionelle Objekte herzustellen, ist auch die Bildhauerkunst auf der Suche nach dem, was sie ausmacht, nach ihrem Bezug zu Gesten, Materialien und vor allem zu einem Raum, der nicht nur klar strukturiert, veränderbar und dynamisch ist, sondern der auch den Betrachter miteinbezieht.
Künstler des Modernismus setzen für ihre Skulpturen auf eine Transparenz und ein Gleichgewicht, die sie gerne in menschlichen Strukturen wiederfinden würden. Die hier ausgestellten Kunstwerke aus der Sammlung des Centre Pompidou zeigen Entstehung, Kritik und Ende dieser utopischen Abstraktion.
Kommissare: Bernard Blistène, Direktor des Musée national d’art moderne, mit Jean-Marie Gallais, Leiter der Programmabteilung des Centre Pompidou- Metz Forschungs- und Ausstellungsbeauftragte: Hélène Meisel
Gründungsmäzen:
Mit freundlicher Unterstützung von MUSE
Konstruierte Welten in der Kontinuität von Leuchttürme, Musicircus und Das Abenteuer Farbe bieten eine thematische Langzeitüberquerung des Centre Pompidou/Musée national d’art moderne im Centre Pompidou-Metz. Mit rund fünfzig Schlüsselwerken, von Constantin Brâncuşi und Alberto Giacometti bis hin zu Bruce Nauman, Rasheed Araeen und Rachel Whiteread erkundet diese vierte Folge, begleitet von einer Mediation durch das Bild, die skulpturale Entwicklung der Künstler seit dem frühen 20. Jahrhundert bis heute.
Ohne einer streng chronologischen Reihenfolge zu folgen, spricht der Parcours durch Aufheben konventioneller Voraussetzungen einige der grundlegenden Fragen der Skulptur an, zum Beispiel: die Bedeutung der Geste, Anwesenheit, Abwesenheit oder Integration der Basis, Erfindung und Neuerfindung der Skulptur jenseits der Statue, des Volumens, der Schwerkraft oder der Unbeweglichkeit. Die Vielfalt der in dieser Ausstellung gezeigten Werke und Strömungen navigiert durch die möglichen „Parameter“ eines Mediums, das manchmal an seine Grenzen zurückgedrängt wird: die grafische Skulptur nahe der Zeichnung mit den geschweißten Silhouetten von Julio González (Femme à la corbeille, 1934); die „bodenferne“ dynamische Skulptur der Mobiles von Alexander Calder (Fish Bones, 1939); die Skulptur an der Grenze von Architektur mit Kasimir Malewitschs Architectones (Gota, 1923/1989), den monumentalen Abgüssen von Rachel Whiteread (Untitled, Room 101, 2003); oder die Skulptur nahe am Verschwinden mit simuliertem Zusammenbruch von Monika Sosnowska (Rubble, 2008). Dadurch, dass die Skulptur aufhört, ein Objekt zu sein, findet sie sich in dem von der Kunsthistorikerin Rosalind Krauss beschriebenen „erweiterten Feld“ wieder, um zu einer Struktur, einer Installation, einem Environment, einem Ort, einer Aufführung zu werden ...
Gleich zu Beginn des Parcours verkörpert die große, von Joseph Beuys in einen Baumstamm geschnitzte liegende Holzskulptur, wie ein Sarkophag längs auf dem Boden gelegen, die anonymen archaischen Votivgegenstände (Nasse Wäsche Jungfrau II, 1985). Ebenso erinnern die assemblierten Monolithen von Ulrich Rückriem an die Kunst der Steinmetze, angefangen von megalithischen Anordnungen bis hin zu Erbauern von Kathedralen (Dolomit, 1982). Die direkte Bearbeitung von Rohmaterialien ist ein möglicher Ausgangspunkt, eine ursprüngliche Geste, die überflüssige Transformationen vermeidet, um heiligen Zwecken zu dienen. Etwas weiter dann Strukturen von Robert Smithson (Mirror vortex, 1964), Donald Judd (Untitled, 1978) oder Gerhard Richter (6 stehende Scheiben, 2002/2011), die hingegen perfekt industriell bearbeitet sind, ebenso die Glas-, Metall- oder Plexiglasflächen ohne jegliche Mängel. Diese anonym minimalistischen Skulpturen wirken wie nicht von Hand, sondern von Maschinen hergestellte Prototypen: Objekte ohne Geste, die andere (technologische, merkantile?) Kulte ankündigen.
Die Paradoxien dieser ausgestellten Werke bieten eine kontrastreiche Neuinterpretation eines Teils der Geschichte der Skulptur des 20. und 21. Jahrhunderts, beginnend mit der Geschichte der Formen, was Filiationen sowie fruchtbare Disharmonien zu erkennen gibt. In einem Raum, der einem berühmten ästhetischen Duell zwischen Vertikalität und Horizontalität gewidmet ist, kohabitieren auf außergewöhnliche Weise die Endlose Säule von Constantin Brâncuşi und ein Metallgitter von Carl Andre (4 Segment Hexagon, 1974), das sich auf dem Boden ausbreitet. Carl André, ein großer Bewunderer von Brâncuşi – „[vor ihm] war die Vertikalität immer begrenzt: Die Oberfläche des Kopfes und die Fußsohlen waren die Grenzen der Skulptur. Die Skulptur von Brâncuşi überschreitet ihre vertikale Grenze und setzt sich über die irdische Grenze hinaus fort“ –, wird sich dennoch dazu entschließen, die Endlose Säule „auf den Boden“ zu legen und entscheidet sich für eine deutliche Horizontalität. Die Ausstellung ist innerhalb dieser Spannungen ausgerichtet, die die moderne und zeitgenössische Skulptur immer wieder neu definieren.
Zur Einführung und zum Abschluss dieses Parcours wurde die 1979 in Amsterdam geborene Künstlerin Falke Pisano eingeladen, eine Installation als „kleine Geschichte der modernen Skulptur“ zu konzipieren. Falke Pisano hinterfragt seit Mitte der 2000er Jahre die Paradoxien der modernen und zeitgenössischen Skulptur: Kann eine Skulptur sowohl abstrakt als auch konkret sein? Kann eine Skulptur zu einem Gespräch werden? Die Texte und Vorträge der Künstlerin entwickeln die Themen, die ihr am Herzen liegen – die Sprache, der Körper, die Wahrnehmung oder der Kontext. Dieses Befragen wird dann zwecks Aufnahme von Werken, Diagrammen, Postern oder Projektionen sowie Performances zu Vorrichtungen verräumlicht.
As early as the beginning of the 20th century, a large part of modern sculpture marked a radical shift away from tradition, by following the route of abstraction. Paradoxically this was a way of analysing the world in a more objective and universal manner: rather than modelling the surface of things, certain artists like the cubists wanted to reveal their essential structure. They divided up the objects they studied into lines, volumes and planes. In their wake, sculptors and diverse avantgardists baptised their works “constructions” or “structures”, opting for a radical abstraction, where lines and right angles predominated. If industrial architecture encouraged these tendencies known as “constructivist”, occasionally willing to produce functional objects, sculpture also looked to redefine what is unique to it: the relationship to gesture, to materials and above all to space, clearly structured, even modular and dynamic, involving the spectator. Modernist artists wanted a transparency and a balance for their sculptures that they wanted to see transposed into human structures. The most important pieces which are assembled here from the Centre Pompidou call into question the spawning of this utopian abstraction, followed by the analysis of it and finally, its contemporary deconstruction.
Curators: Bernard Blistène, Director of the Musée national d’art moderne, with Jean-Marie Gallais, Head of the Programming department, Centre Pompidou-Metz and Hélène Meisel, research and exhibition manager.
Founding sponsor:
With the participation of MUSE
Constructed Worlds, in the continuity of Phares, Musicircus and The Adventure of Colour, offers a thematic voyage over a long period, of the collection of the Centre Pompidou - Musée national d’art moderne at the Centre Pompidou-Metz. Through around fifty works, from Constantin Brancusi and Alberto Giacometti to Bruce Nauman, Rasheed Araeen and Rachel Whiteread, this fourth part, accompanied by a mediation through images, explores the sculptural research carried out by artists from the beginning of the XXth century up until today.
Without following a strictly chronological order, the exhibition layout approaches some of the fundamental problems of sculpture, by thwarting the presupposed classics: the placing of the gesture, the presence, absence or integration of the pedestal, the invention and reinvention of sculpture beyond the statuary, of volume, gravitas or immobility. The diversity of works and of currents represented in this exhibition navigates through possible “configurations” of a medium which is sometimes pushed back to its outer reaches: graphic sculpture, on the borderline of drawing, with the welded silhouettes by Julio González (Femme à la corbeille, 1934) ; the sculpture “aboveground” and dynamic with the mobiles by Alexander Calder (Fish Bones, 1939) ; sculpture on the borderline of architecture with the Architectones by Kasimir Malévitch (Gota, 1923 / 1989), the monumental impressions by Rachel Whiteread (Untitled (Room 101), 2003) ; or even the sculpture on the point of disappearing with the simulated collapsings by Monika Sosnowska (Rubble, 2008). Ceasing to be an object, sculpture topples over into the “extended field” which the art historian Rosalind Krauss once described, to become a structure, an installation, an environment, a site, a performance…
From the very beginning of the exhibition, the huge timber carved by Joseph Beuys into the barely squared trunk of a tree and laid out on the ground like a sarcophagus, embodies the anonymous archaism of votive objects (Nasse Wäsche Jungfrau II, 1985). In the same vein, the monoliths assembled by Ulrich Rückriem suggest the art of stone masons, going from megalithic alignments to builders of cathedrals (Dolomit, 1982). The direct size of the raw materials presents as a starting point, a primordial gesture, doing away with superfluous transformations, in order to serve a sacred purpose. Further along, Robert Smithson's structures (Mirror vortex, 1964), Donald Judd (Untitled, 1978) and Gerhard Richter (6 stehende Scheiben, 2002/2011) on the contrary show a perfectly industrial manufactured workmanship, of glass surfaces, metal or plexiglass without any faults. Just as anonymous, these minimalist sculptures seem to be prototypes coming out of a factory, produced by machines rather than by hand: objects without gestures, heralding other venerations (technological, mercantile?).
The paradoxes which punctuate this exhibition offer a contrasted rereading of a slice of the history of sculpture from the 20th and 21st centuries, starting from the history of forms, revealing lines of descent just as much as fertile dissensions. In the room devoted to the celebrated aesthetic duel opposing verticality and horizontality, cohabiting as such in an exceptional manner the Colonne sans fin by Constantin Brancusi, and the metallic expanding netting on the ground by Carl Andre (4 Segment Hexagon, 1974). A great admirer of Brancusi – “(before him) verticality was always determined: the top of the head and the soles of the feet were the limits of sculpture. Brancusi's sculpture exceeds its vertical limits and continues beyond its terrestrial limits" – Carl Andre would nonetheless decide to bring down the Colonne sans fin, by adopting an overt horizontality. The exhibition plays on these tensions which constantly redefine modern and contemporary sculpture.
As an introduction and conclusion to this exhibition layout, the artist Falke Pisano born in Amsterdam in 1979) has been invited to conceive an original installation, conceptualised as a " little history of modern sculpture". Since the middle of the first decade of this century, Falke Pisano questioned the paradoxes of modern and contemporary sculpture: can a sculpture be at one and the same time abstract and concrete? Can a sculpture become a conversation? The artist's texts and conferences develop the issues which are dear to her - language, the body, and context. This research is then spatialised and divided into mechanisms capable of accommodating works, diagrams, posters and projections as well as performances.
Le Centre Pompidou-Metz présente à partir du 18 juillet 2020 une exposition consacrée à Yves Klein (1928-1962), figure majeure de la scène artistique française et européenne d’après-guerre. « Le ciel comme atelier » dévoile les affinités esthétiques qu’il développa, au-delà de la mouvance des Nouveaux Réalistes, avec une constellation d’artistes, de Gutai au Japon aux spatialistes en Italie, de ZERO en Allemagne au groupe Nul aux Pays-Bas. « Peintre de l’espace », Yves Klein projeta avec eux l’art dans une nouvelle odyssée. Le ciel, l’air, le vide et le cosmos figurent alors l’atelier immatériel propice à réinventer l’art et le rapport de l’homme au monde après la tabula rasa de la guerre. Dès 1946, Yves Klein signe de son nom l’envers du ciel s’appropriant cet espace infini comme l’une de ses toiles, tandis que les spatialistes autour de Lucio Fontana s’aventurent à faire « apparaître dans le ciel des formes artificielles, des arcs-en-ciel merveilleux ». Piero Manzoni s’engage dans la quête d’un espace sans limites au sein duquel « la matière devient une énergie pure » qui répond à la recherche de sensibilité picturale immatérielle de Klein et à celle d’Otto Piene qui envisage l’art comme le médium sensoriel et régénérateur permettant de reconnecter l’homme à l’univers.
Les nouvelles stratégies plastiques développées visent à dépasser la matérialité de l’oeuvre d’art, vue comme un obstacle à la liberté, et s’aventurent dans l’expérience de la monochromie, du vide et de la lumière, en des gestes où l’oeuvre est, à l’image des toiles lacérées ou trouées de Lucio Fontana, ouvertes à l’infini. Cette aspiration cosmogonique est partagée par ces artistes qui dans la lignée de Klein allient l’eau et le feu, la terre et l’air. Les oeuvres de lumière de Günther Uecker, Otto Piene, Heinz Mack qui évoquent des galaxies en formation rendent latentes leurs angoisses face à la menace d’une guerre nucléaire. Le corps se fait le sismographe de cette conscience aiguë que l’homme doit trouver des échappatoires à la terre blessée, s’en échapper ou la re-fertiliser comme les danses reptiles dans la boue de Kazuo Shiraga, qui comme les Anthropométries de Klein, font du corps le médium même de la peinture.
Dans le contexte de la conquête spatiale, la dimension poétique du cosmos se trouve mise à l’épreuve et Klein affirme : « Ce ne sera pas avec des rockets, des spoutniks ou des fusées, que l’homme réalisera la conquête de l’espace car, ainsi, il resterait toujours un touriste de cet espace ; mais c’est en l’habitant en sensibilité. » Il explore avec Claude Parent l’utopie d’une architecture de l’air qui fait de l’énergie et de l’air les principaux matériaux de construction en dialogue avec d’autres projets expérimentaux tels que la New Babylon de Constant, la Ville hydro-spatiale de Gyula Kosice, le théâtre pneumatique de Manzoni destiné à accueillir les « ballets de lumière » de Piene, qui font de l’oeuvre d’art l’espace illimité où le corps peut se projeter. Dans le sillage de Klein qui envisage combien « l’homme libre l’est à tel point qu’il peut même léviter! », cette génération d’artistes partage un nouvel idéalisme libertaire. Ils font du ciel le bouclier immatériel et spirituel face à la course à l’armement nucléaire et à la prolifération de ses soleils artificiels.
Artistes présents ou exposés :
Bernard Aubertin, Claude Bellegarde, Alberto Burri, Enrico Castellani, Constant, Dadamaino, Lucio Fontana, Hans Haacke, Hiroshi Hamaya, Oskar Holweck, Eikoh Hosoe, Fumio Kamei, Akira Kanayama, Kikuji Kawada, Yves Klein, Gyula Kosice, Yayoi Kusama, Liliane Ljin, Heinz Mack, Piero Manzoni, Sadamasa Motonaga, Saburo Murakami, Henk Peeters, Otto Piene, Giuseppe Pinot-Gallizio, Roberto Rossellini, Rotraut, Shozo Shimamoto, Fujiko Shiraga, Kazuo Shiraga, Takis, Jean Tinguely, Günther Uecker, Jef Verheyen, Lothar Wolleh, Gil J. Wolman.
Commissaire : Emma Lavigne, Présidente du Palais de Tokyo, en collaboration avec Daniel Moquay, directeur des Archives Yves Klein
Chargées de recherche et d’exposition : Colette Angeli et Chloé Chambelland
L’exposition s’accompagne d’un catalogue richement illustré qui inscrit l’œuvre d’Yves Klein dans son contexte historique et met en perspective les sources d’inspiration et la perméabilité entre ses recherches et celles de contemporains allemands, italiens et japonais.
Des essais inédits d’historiens de l’art développent les principales thématiques de l’exposition. Emma Lavigne, présidente du Palais de Tokyo et commissaire de l’exposition, explore la quête de sensibilité immatérielle qui traverse la dimension performative de l’œuvre d’Yves Klein et tout particulièrement son Journal d’un Jour. Luca Massimo Barbero, directeur de l’Institut d’histoire de l’art de la Fondation Giorgio Cini et commissaire associé à la collection Peggy Guggenheim, de Venise, étudie le rôle central de Lucio Fontana dans l’approche de l’espace chez les artistes de cette époque. Yuko Hasegawa, directrice artistique du musée d’Art contemporain de Tokyo (MOT), aborde les relations entre Yves Klein et l’esthétique des avant-gardes japonaises autour de la notion du vide. Antje Kramer-Mallordy, maître de conférences à l’université Rennes 2, analyse le rôle fédérateur des expositions dans la collaboration entre Yves Klein et le mouvement ZERO.
Frédéric Migayrou, directeur adjoint du Musée national d’art moderne en charge de la création industrielle, interroge l’emblématique Architecture de l’air d’Yves Klein, projet d’une conquête de l’espace par la sensibilité, au regard des utopies architecturales de l’après-guerre.
Parmi les auteurs qui apportent leur expertise à cet ouvrage en analysant les croisements spécifiques des œuvres d’Yves Klein et de certains de ses pairs, on retrouve notamment Valérie Da Costa, Hélène Guenin, Noémi Joly, Giovanni Lista, Florence de Mèredieu, Aomi Okabe, Sophia Sotke ou Dominique Stella.
Sous la direction d'Emma Lavigne
Édition du Centre Pompidou-Metz
Parution : 08/07/2020
224 pages – 39,00 €
ISBN: 978-2-35983-058-3
Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur.
Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes :
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Plongez au cœur de l’univers de l’opéra grâce à une visite guidée exceptionnelle qui vous mènera dans l’exposition Opéra Monde et à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole.
14h-15h30 : visite d'1h30 de l'exposition Opéra Monde. La quête d'un art total au Centre Pompidou-Metz
15h30-16h : trajet Centre Pompidou-Metz - Opéra-Théâtre de Metz Métropole
16h-17h30 : visite d'1h30 de l'Opéra-Théâtre de MetzMétropole
LES PARTICIPANTS DOIVENT ÊTRE PORTEURS DE LEUR(S) BILLET(S) POUR SUIVRE LES VISITES
Le Groupe 1 fera au même moment le parcours à partir de l'Opéra Théâtre de Metz Métropole.