Author : | Cie XY & Rachid Ouramdane |
La compagnie de cirque XY rencontre le chorégraphe Rachid Ouramdane pour un spectacle construit à partir des murmurations, ces nuées d’étourneaux dont les déplacements, tels des nuages chorégraphiques, témoignent autant de l’harmonie que du mystère. Les artistes s’inspirent de ces ballets aériens pour développer une forme d’intelligence collective à la croisée de la danse et du cirque. Les mouvements sont empreints d’acrobaties à l’énergie et à la fréquence particulière qui génèrent des troubles dans la perception du spectateur, lorsque les acrobates passent d’un à quinze sur scène en une fraction de seconde ou qu’ils se déplacent dans les airs à une vitesse vertigineuse.
Un défi porté à l’apesanteur et à l’émerveillement.
E-Werk , Sarrebruck
Dr.-Tietz-Str. 14
D-66115 Sarrebruck
En coopération avec
À travers des visites originales, l’Office de Tourisme vous révèle les secrets les plus pittoresques du pays messin.
CONTES ET LÉGENDES DE LORRAINE
Il était une fois la Lorraine des contes et des légendes…des saints devenus légendaires aux personnages réels ou imaginaires en passant par des créatures maléfiques, laissez-vous emporter par ce patrimoine oral trop souvent méconnu.
Samedi 4 juillet 2020 à 14:30
90’ | 8 €
L’INFLUENCE DU GRAOULLY DANS L’HISTOIRE MESSINE
Les dragons habitent les esprits depuis la nuit des temps. Pour une ville, le dragon dépasse la légende pour devenir tradition et identité. Qu’en est-il du Graoully ? A-t-il marqué notre ville de son empreinte ? Venez à la découverte de cette créature mythique et du rôle joué par les dragons dans les légendes chrétiennes.
Mercredi 8 juillet 2020 à 14:30
90’ | 8 €
À CHACUN SON COSTUME
visite famille
Le costume est sans aucun doute un marqueur temporel, culturel et social. Il dévoile autant qu'il masque. Partons à la rencontre de ces différents personnages qui habillent la ville messine !
Mercredi 5 août 2020 à 14:30
90’ | 4 €
CONTES & LÉGENDES DE GORZE POUR NOCTAMBULES
Les contes et légendes hantent depuis des siècles l’ancienne abbaye de Gorze. À la tombée de la nuit, partez à la découverte de l’histoire du trésor de l’abbaye, ou encore de Saint-Clément, parmi les feux follets et autres esprits espiègles.
Vendredi 14 août 2020 à 21:00
90’ | 8 €
Rendez-vous devant l’Église Saint-Étienne de Gorze munis d’une lampe frontale
CONTES ET LÉGENDES DE LORRAINE
Il était une fois la Lorraine des contes et des légendes…des saints devenus légendaires aux personnages réels ou imaginaires en passant par des créatures maléfiques, laissez-vous emporter par ce patrimoine oral trop souvent méconnu.
Samedi 5 septembre 2020 à 14:30
90’ | 8 €
LE GRAOULLY DE METZ
D’où viennent les dragons ? Où sont-ils passés ? Qui était en réalité le Graoully. Découvrez un monde peuplé de créatures et hanté par des croyances dans les pas du dragon…
Samedi 3 octobre 2020 à 14:30
75’ | Gratuit sur inscription | FR et DE
Sauf mention contraire, rendez-vous devant l’agence Inspire Metz - Office de Tourisme, 2 place d’Armes J.F. Blondel, 57000 Metz
En partenariat avec l’Agence Inspire Metz – Office de Tourisme
En écho à l’exposition Folklore, la Cité Musicale-Metz revient sur un aspect essentiel de la création musicale : l’influence du folklore dans les musiques et danses dites « savantes ».
CONFÉRENCE
LES MUSIQUES DU FOLKLORE, À L’ÉPREUVE DE LA MODERNITÉ
Mardi 5 mai 2020 à 18:30
Corinne Schneider
Arsenal
Entrée libre
CONCERT
JORDI SAVALL - BAL·KAN : MIEL ET SANG, LES CYCLES DE LA VIE
Mardi 5 mai 2020 à 20:00
Hespèrion XXI
Arsenal
De 8 à 43 €
CONCERT
SUPER PARQUET + SOURDURENT
Jeudi 7 mai 2020 à 20:30
Trinitaires
De 13 à 18 € (Les adhérents au PASS-M bénéficient du tarif réduit)
CONCERT
AUTOUR DES MUSIQUES SAVANTES ET POPULAIRES
Mercredi 13 mai 2020 à 20:00
Raphaël Jouan, Bruno Maurice
Arsenal
De 8 à 26 €
SPECTACLE
L’AMOUR SORCIER
Jeudi 14 mai 2020 à 20:00
Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou, Jean-Marie Machado
Arsenal
De 8 à 26 € (Les adhérents au PASS-M bénéficient du tarif réduit)
CONCERT
DANSES HONGROISES
Vendredi 15 mai à 20:00
Orchestre national de Metz
Arsenal
De 8 à 35 €
CONCERT
HEILUNG
Samedi 16 mai à 20:30
BAM
De 26 à 32 €
Plus d’informations sur citemusicale-metz.fr
Dans le cadre du projet national « La classe, l’oeuvre », les élèves de l’école Paul Verlaine de Moulins-lès-Metz et des collèges Louis Armand de Moulins-lès-Metz, Les Hauts de Blémont de Metz et Jules Ferry de Woippy s’inspirent de l’exposition Folklore pour créer leur propre identité de classe à travers des costumes, des musiques, des danses et des médiations.
L’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) regroupe chaque année une centaine d’étudiants bénévoles accompagnant chacun un enfant, principalement en organisant des sorties culturelles à Metz le mercredi après-midi. Dans le cadre des Journées Art et culture dans l’enseignement supérieur, les binômes formés proposeront des médiations dans l’exposition Des Mondes construits afin de se familiariser avec le lieu et d’aborder les oeuvres autrement.
Wer weiß, dass Wassily Kandinsky seine Karriere als Ethnograph in Russland begann? Dass Constantin Brâncușis Urgroßvater in Rumänien traditionelle Holzkirchen baute? Dass die abstrakte Malerei Natalja Gontscharowas von spanischen Kostümen inspiriert war? Dass Joseph Beuys sagte, er sehe die Folklore als Werkzeug, um die Zukunft zu verstehen, oder dass Marcel Broodthaers plante, die Adlersektion seines Museum für Moderne Kunst um eine Folkloresektion zu ergänzen?
Pour les passionnés et les curieux, une visite exceptionnelle de deux heures vous fera pénétrer au cœur de l'univers du Folklore. Accompagné par un médiateur, vous découvrirez les relations, parfois ambigües, qu’entretiennent les artistes avec le folklore, de l’emprunt formel à l’imitation d’une méthode, de la fascination à l’ironie critique. Se concentrant essentiellement sur une définition et une histoire européennes du terme, l’exposition Folklore offre également une rencontre entre histoire de l’art et histoire des sciences humaines, car elle dévoile en parallèle l’invention et l’institutionnalisation progressive d’une discipline, notamment grâce aux fonds du Mucem, héritier du Musée national des arts et traditions populaires.
CALENDRIER SEPTEMBRE 2020
Samedi 26 septembre à 15h
Guidé par un conférencier, découvrez les installations, Indistinti confini – Noce de Giuseppe Penone et Frémissements de Susanna Fritscher et plongez au cœur de l’architecture spectaculaire imaginée par Shigeru Ban et Jean de Gastines. Du Studio aux jardins en passant par les réserves, le Centre Pompidou-Metz n’aura plus aucun secret pour vous !
CALENDRIER SEPTEMBRE 2020
Samedi 12 septembre à 11h
Les conceptrices de l’exposition Chagall. Le Passeur de lumière, qui sera présentée à partir du 17 octobre 2020, vous proposent des conférences approfondies consacrées à l’importance du vitrail dans l’œuvre de Marc Chagall. La meilleure façon de découvrir l’exposition en avant-première !
Jeudi 12 mars 2020
LES VITRAUX DE CHAGALL, DES PREMIÈRES COMMANDES FRANÇAISES À L’INTERNATIONAL
Elia Biezunski, commissaire de l'exposition
Dans le cadre des célébrations des 800 ans de la cathédrale de Metz
Ab dem 18. Juli 2020 widmet das Centre Pompidou-Metz dem Künstler Yves Klein (1928-1962), einer wichtigen Figur der französischen und europäischen Kunstszene der Nachkriegszeit, eine Ausstellung. „Atelier Himmel“ offenbart die von ihm außerhalb der Bewegung der Neuen Realisten mit einer Konstellation von Künstlern – Gutai in Japan, Spatialisten in Italien, ZERO in Deutschland und die Gruppe NUL in den Niederlanden – entwickelte ästhetische Verbundenheit. Als „Maler des Raums“ projizierte Yves Klein mit ihnen die Kunst in eine neue Odyssee. Der Himmel, die Luft, die Leere und der Kosmos bildeten das immaterielle Atelier, das den für die Neuerfindung der Kunst und der Beziehung des Menschen zur Welt nach der vom Krieg ausgelösten Tabula rasa geeigneten Rahmen bot. Indem er die unendlichen Weiten zu einem Gemälde werden ließ, setzte Yves Klein bereits 1946 seinen Namen auf die Rückseite des Himmels. Die Spatialisten um Lucio Fontana wiederum waren darauf konzentriert, „im Himmel künstliche Formen, wunderbare Regenbögen, erscheinen zu lassen“. Piero Manzoni begab sich auf die Suche nach einem grenzenlosen Raum, in dem „Materie zu reiner Energie wird“ – einer Energie, die eine Antwort auf Kleins Suche nach einer immateriellen bildlichen Sensitivität ist, aber auch auf Otto Pienes Konzept, der die Kunst als sinnliches und regenerierendes Medium sah, das es möglich macht, den Menschen wieder mit dem Universum zu verbinden.
Die neuen plastischen Strategien wollen die als Hindernis für Freiheit betrachtete Materialität des Kunstwerks umgehen und dringen mit Gesten, die das Werk wie bei Lucio Fontanas durchschnittenen oder gelochten Gemälden der Unendlichkeit öffnen, in das Gebiet der Monochromie, der Leere und des Lichts vor. Ein kosmogonischer Anspruch, der diesen Künstlern, die in der Tradition Kleins Wasser und Feuer, Erde und Luft vereinen, gemeinsam ist. Die entstehende Galaxien andeutenden Lichtwerke von Günther Uecker, Otto Piene und Heinz Mack machen ihre Ängste angesichts eines drohenden Atomkrieges latent sichtbar. Der Körper wird zum Seismographen dieses akuten Bewusstseins, dass der Mensch Wege finden muss, der verwundeten Erde zu entkommen, ihr zu entkommen oder sie wieder fruchtbar zu machen, wie Kazuo Shiragas Reptilientänze im Schlamm, die genau wie Kleins Anthropometrien den Körper zum Medium der Malerei machen.
Im Kontext der Eroberung des Weltraums wird die poetische Dimension des Kosmos sondiert, woraufhin Klein sagte: „Nicht mit Rockets, Sputniks oder Raketen wird der Mensch die Eroberung des Weltraums erreichen, denn er bliebe immer nur Tourist in diesem Raum; vielmehr muss er ihn mit seiner Sensibilität bewohnen.“ Mit Claude Parent erforschte er die Utopie einer Luftarchitektur, die Energie und Luft zu den wichtigsten Baumaterialien macht und im Dialog mit anderen experimentellen Projekten – etwa Constants New Babylon, Gyula Kosices Ville hydro-spatiale, Manzonis pneumatisches Theater, dafür geschaffen, die „Lichtballette“ von Piene aufzunehmen – steht, die das Kunstwerk zum grenzenlosen Raum machen, in den sich der Körper projizieren kann. Klein, der darüber sinnierte, dass „der freie Mensch so frei ist, dass er sogar schweben kann!“, war Teil einer Künstlergeneration, die ein neuer libertärer Idealismus einte und die den Himmel zum immateriellen und geistigen Schutzschild gegen das nukleare Wettrüsten und die Verbreitung seiner künstlichen Sonnen erhoben hatte.
Anwesende oder ausgestellte Künstler:
Bernard Aubertin, Claude Bellegarde, Alberto Burri, Enrico Castellani, Constant, Dadamaino, Lucio Fontana, Hans Haacke, Oskar Holweck, Eikoh Hosoe, Akira Kanayama, Yves Klein, Gyula Kosice, Yayoi Kusama, Liliane Ljin, Heinz Mack, Piero Manzoni, Sadamasa Motonaga, Saburo Murakami, Henk Peeters, Otto Piene, Giuseppe Pinot-Gallizio, Rotraut, Shozo Shimamoto, Fujiko Shiraga, Kazuo Shiraga, Takis, Jean Tinguely, Günther Uecker, Jef Verheyen, Lothar Wolleh, Gil J. Wolman.
Kuratorin:Emma Lavigne, Vorsitzende des Palais de Tokyo, in Zusammenarbeit mit Daniel Moquay, Direktor des Yves-Klein-Archivs
Forschungs- und Ausstellungsbeauftragte Colette Angeli et Chloé Chambelland
Mit Beteiligungvon Vranken-Pommery Monopole.
In Zusammenarbeit mit dem Yves-Klein-Archiv.
In Medienpartnerschaft mit
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From 18 July 2020, the Centre Pompidou-Metz will present an exhibition devoted to Yves Klein (1928-1962), a major figure on the post-war French and European art scene. «The sky as a Studio » reveals the aesthetic affinities he developed, outside the New Realists’ movement, with a constellation of artists, from the Gutai group in Japan to the spatial artists in Italy, from the ZERO artist group in Germany to the Nul group in the Netherlands. As a «painter of space», Yves Klein projected art into a new odyssey with them. The sky, the air, the void and the cosmos became the immaterial workshop for reinventing art and man’s relationship with the world after the tabula rasa brought about by the war. As early as 1946, Yves Klein associated his name to the other side of the sky, appropriating this infinite space as one of his canvases, while the spatial artists close to Lucio Fontana tried out making «artificial forms appear in the sky, spectacular rainbows». Piero Manzoni became committed to the search for a limitless space in which «matter becomes pure energy», which responds to Klein’s search for immaterial pictorial sensibility and to Otto Piene’s search for art as a sensory and regenerative medium for reconnecting man to the universe.
The new visual arts strategies developed aim to go beyond the materiality of the work of art, seen as an obstacle to freedom, and venture into the experience of monochromy, emptiness and light, in gestures where the work is, like Lucio Fontana’s lacerated or perforated canvases, open to infinity. This cosmogonic aspiration is shared by these artists who, in the tradition of Klein, combine water and fire, earth and air. The light works by Günther Uecker, Otto Piene and Heinz Mack, which evoke galaxies in formation, reveal their fears in the face of the threat of nuclear war. The body becomes the seismograph of this acute awareness that man must escape from the traumatised earth, escape from it or re-fertilize it like Kazuo Shiraga’s reptile dances in the mud, which, as with Klein’s Anthropometries, make the body the very medium of painting.
In the context of the spatial conquest, the poetic dimension of the cosmos is put to the test and Klein affirms: «It will not be with rockets or sputniks that man will achieve the conquest of space because, in this manner, he will always remain a tourist in space; but it is rather by living in it and feeling it». «With Claude Parent, he explores the utopia of an architecture of air that makes energy and air the main building materials in dialogue with other experimental projects such as Constant’s New Babylon, Gyula Kosice’s hydro-spatial city, Manzoni’s pneumatic theatre designed to host Piene’s «ballets of light», which make the work of art the unlimited space where the body can project itself. In the wake of Klein, who considers how «the free man is so free that he can even levitate!» «this generation of artists share a new libertarian idealism, and make the sky the immaterial and spiritual shield against the nuclear arms race and the proliferation of its artificial suns.
Artists present or exhibited:
Bernard Aubertin, Claude Bellegarde, Alberto Burri, Enrico Castellani, Constant, Dadamaino, Lucio Fontana, Hans Haacke, Hiroshi Hamaya, Oskar Holweck, Eikoh Hosoe, Fumio Kamei, Akira Kanayama, Kikuji Kawada, Yves Klein, Gyula Kosice, Yayoi Kusama, Liliane Ljin, Heinz Mack, Piero Manzoni, Sadamasa Motonaga, Saburo Murakami, Henk Peeters, Otto Piene, Giuseppe Pinot-Gallizio, Roberto Rossellini, Rotraut, Shozo Shimamoto, Fujiko Shiraga, Kazuo Shiraga, Takis, Jean Tinguely, Günther Uecker, Jef Verheyen, Lothar Wolleh, Gil J. Wolman.
Curators : Emma Lavigne, President of the Palais de Tokyo, in collaboration with Daniel Moquay, Director of the Yves Klein Archives
Research and exhibition managers: Colette Angeli et Chloé Chambelland
With the participation of Vranken-Pommery Monopole.
With the collaboration of the archives of Yves Klein.
In media partnership with
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Inmitten der weißen Architektur des Centre Pompidou-Metz verwandelt Susanna Fritscher eine der zwischen Boden und Luft schwebenden Galerien in eine imaginäre Landschaft.
Die in Frankreich lebende österreichische Künstlerin, die kürzlich die Räume der Schwebenden Welten der Biennale von Lyon, des Kunstmuseums von Nantes und des Louvre Abu Dhabi in die Immaterialität kippen ließ, erfindet unser ungewisses Verhältnis zur Realität, zu dem, was uns umgibt, zu der Umgebung, die sie hervorbringt, neu und lässt die Atmosphäre mit der Architektur verschmelzen, die flüssig, luftig, vibrierend wird. „Die von mir verwendeten Materialien – Kunststoffe, Folien, Schleier oder Garne – sind so volatil, dass sie mit dem Luftvolumen, das sie einnehmen, eins zu sein scheinen. In dem Spiel, das sie im und mit dem Raum aufbauen, kippt die Materialität und kehrt sich um: Die Luft hat nun eine Textur, einen Glanz, eine Qualität; wir nehmen ihren Fluss, ihre Bewegung wahr. Sie erwirbt eine fühlbare, modulierbare Realität – eine Realität, die fast sichtbar ist – oder hörbar ist in meinen jüngsten Werken, die als Schwingung, Oszillation, Welle, Frequenz beschrieben werden können“, so die Künstlerin.
Sie erforscht das Belüftungssystem des Centre Pompidou-Metz, als sei es ein Organismus, dessen Puls sie spürt. Das Pulsieren der von seinem Metabolismus erzeugten Luft wird zum Rohstoff für eine Choreographie von Linien aus langen Silikonfäden, die das Licht einfangen und reflektieren. Ständig neu erfundene Wellenmuster breiten sich aus und setzen diesen nicht greifbaren Wald in Bewegung, den die Besucher durchqueren können. Das Schiff des Kunstzentrums wirkt als Echokammer und verstärkt die dort zirkulierenden Luftströme, die es in einen immensen Klangkörper verwandeln, ein Blasinstrument, das die aus dem Gebäude austretende Luft erklingen lässt. Dieses empfindsame und kontemplative Belvedere fängt die Bewegungen und Schauer der Natur ein. Als sei Kapillarität im Spiel, schwingen und harmonieren die von diesen unendlichen Silikonlinien erzeugten und von Susanna Fritscher orchestrierten und gebändigten Rhythmen mit denen der passierenden Besucher, die eingeladen sind, sich von der Schwerkraft zu lösen. Auch macht diese Umgebung die Instabilität der Gegenwart spürbar, und ihr Zittern ist ein Präludium möglicher Aufstände oder eine Einladung dazu.
Mécène fondateur :
Die Installation Flirren wird mit Unterstützung des österreichischen Ministeriums für Kunst, Kultur, öffentlichen Dienst und Sport und des Österreichischen Kulturforums präsentiert
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Die Produktion erfolgt in Zusammenarbeit mit Phileas und legero united / con-tempus.eu.
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At the heart of the white architecture of the Centre Pompidou-Metz, Susanna Fritscher transforms one of the galleries suspended between earth and air into an imaginary landscape.
The Austrian artist who is established in France, and who recently turned the spaces of the Floating Worlds of the Lyon Biennial, the Nantes Museum of Art and the Louvre Abu Dhabi into immateriality, reinvents our relationship to reality, to what surrounds us, to the environment it raises, confusing the atmosphere with architecture that becomes liquid, aerial, vibrating. «The materials I use, plastics, films, veils or threads, are so volatile that they seem to merge with the volume of air they occupy. In the interplay they create in and with space, materiality shifts and changes: air now has a texture, a brilliance, a quality ; we can perceive its flow, its movement. It acquires a palpable, modular reality - a reality that is almost visible - or audible, in my most recent works that can be described in terms of vibration, oscillation, of a wave, of a frequency... » specifies the artist.
She explores the ventilation system of the Centre Pompidou-Metz like an organism whose pulse she captures. The pulsations of the air emanating from its metabolism become the raw material for a choreography of lines formed by the long silicone threads that capture and reflect the light. The constantly reinvented undulating waves propagate and set in motion this impalpable forest that visitors are invited to cross. The grand nef of the arts’ centre resonates and amplifies the air that circulates in it, metamorphosing it into an immense body of sound, a wind instrument that allows the immense blasts of air to be set free from the building. This moving, contemplative and panoramic viewpoint captures the movements and shimmering of nature. As if by capillarity, the rhythms generated by these infinite lines of silicone, which Susanna Fritscher tames and orchestrates, vibrate and harmonize in unison with those of the bodies of the visitors, who are invited to detach themselves from gravity. This environment also makes the instability of the present time perceptible, and its quivering is a prelude or an invitation to possible upheavals.
Mécène fondateur :
Frémissements est présentée avec le soutien du Ministère des Arts et de la Culture d’Autriche et du Forum Culturel Autrichien
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Frémissements a été produite en collaboration avec Phileaset legero united | con-tempus.eu
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En attendant les ouvertures des expositions Folklore et Susanna Fritscher, Frémissements, le Centre Pompidou-Metz vous propose :
Nadia Lauro - I hear voices
Studio
Du 22 février au 11 mars 2020
Point de jonction - Atelier ouvert
Foyer
Du 6 au 20 mars 2020
En continu
Visite "I hear voices" et coulisses - Mois de la médiation
Du 26 février au 11 mars 2020
Tous les jours (hors mardi et weekend) à 11h et 16h
Visite architecture et coulisses - Mois de la médiation
Du 11 mars au 20 mars 2020
Tous les jours (hors mardi et weekend) à 11h et 16h
Visites flash de l'exposition Des mondes construits. Un choix de sculptures du Centre Pompidou
Du 26 février au 20 mars
Toutes les heures (10'), un médiateur vous propose une courte introduction à l’exposition.
Le point de rendez-vous est donné à heures fixes sur le palier de la galerie 1.
Bon de médiation
Remettez le bon de médiation à un médiateur pour bénéficier d'une explication sur une œuvre de votre choix !
Construire, superposer, tester des combinaisons, trouver un point d’équilibre, puis déconstruire et tout recommencer… la sculpture, c’est avant tout une affaire d’assemblage ! À l’aide de petits modules en carton à assembler sans colle ni agrafes, nous vous invitons à imaginer les structures les plus folles ; la seule limite sera votre créativité, alors à vos ciseaux !
Während des gesamten Jahrs 2020 werden mehrere Werke des Künstlers Giuseppe Penone auf dem Gebiet der Großregion zu sehen sein und zwischen Metz und Saarbrücken die für das Centre Pompidou-Metz seit der Zusammenarbeit zur Ausstellung Zwischen zwei Horizonten mit dem Saarlandmuseum im Jahr 2016 so wichtigen grenzübergreifenden Brücken schlagen/
Giuseppe Penone, 1947 im italienischen Piemont geboren, beschäftigt sich mit von der Natur inspirierten Materialien, Formen und Prozessen. Seit Ende der 1960er Jahre teilt der Bildhauer die Gedankenwelt von Künstlern, die hauptsächlich zwischen Turin und Rom tätig sind und von dem Kunstkritiker Germano Celant der Arte Povera zugeordnet werden. Alle verwenden als Ausgangspunkt für ihre Arbeiten rohe Materialien, reine Energien, Alltagserfahrungen oder Sprechhandlungstheorien. Vor dem Hintergrund des Zusammenbruchs des italienischen Wirtschaftswunders und des Aufstiegs einer Konsumgesellschaft und der Kulturindustrie strebt die von ihnen entwickelte „arme Kunst“ nach einer radikalen Schmucklosigkeit, nach einer Reduzierung der Mittel auf das Wesentliche, nach einem Nomadentum fernab der Institutionen. Eine Forderung der Einfachheit, die den heutigen, auf Schlichtheit ausgerichteten Praktiken vorgreift.
Der Wald, die Berge, der Fluss und der Körper liegen der Arbeit von Giuseppe Penone zugrunde. Seine bevorzugten Gesten sind elementar: Einen Baumstamm umarmen oder fassen, um seinen langsamen, konzentrischen und nach oben gerichteten Wachstumsprozess zu erleben; die in einem Balken verborgenen Äste auffinden, indem ein Jahresring nach dem anderen freigelegt wird... Als lebendiges Modell der perfekten Skulptur passt sich der Baum in vorbildlicher Weises einer Umgebung an. Der Künstler vergleicht ihn mit einem Eisläufer und einem Seiltänzer, im Gleichgewicht auf instabilem Grund, der die Schwerkraft besiegt, um das Licht einzufangen. Der Baum ist als „Pumpe“ und „Lunge“ auch ein lebender Organismus, der Flüssigkeiten führt und die Atmosphäre einatmet.
Vom Schloss Versailles bis zum Inhotim-Park in Brasilien sind die von Giuseppe Penone geschaffenen Bäume sowohl in klassische Parkanlagen als auch in die wildesten Wälder vorgedrungen. Auf gemeinsame Einladung des Saarlandmuseums Saarbrücken und des Centre Pompidou-Metz wird der Künstler im Frühjahr 2020 im öffentlichen Raum dieser beiden Städte zwei Zwillingsskulpturen installieren: die Bronzegüsse von Bäumen, die in ihren Zweigen einen Flussstein tragen, dessen Schädelform die Entstehung eines Gedankens nahelegt (Idee di Pietra, „Steinideen“). In Saarbrücken wird der Baum in der Nähe des Saarlandmuseums von Jaumont-Stein umgeben sein, der an seiner für die Stadt Metz bezeichnenden goldgelben Farbe zu erkennen ist. In Metz ist der Baum1 von rosa Vogesen-Sandstein umgeben, der wiederum typisch für das Saarland ist. Auf diese Weise wird ein geologischer Dialog zwischen den beiden Städten angestoßen.
Anlässlich seines 10. Geburtstags lädt das Centre Pompidou-Metz Giuseppe Penone schließlich für einen längeren Zeitraum in sein Forum ein. In diesem frei zugänglichen, nach außen weit geöffneten und auffallend hohen Bereich wird der Künstler eine neue Installation errichten: Den Bronzeguss eines etwa fünfzehn Meter hohen Walnussbaums, dessen Abschnitte und Äste teilweise aus weißem Marmor bestehen. Das Astwerk des Baums und das aufgeweitete, von Shigeru Ban entworfene Tragwerk des Centre Pompidou-Metz treten mit ihrer einem netzartigen Schirm ähnlichen Struktur in Resonanz. Wachstum der Pflanze, Verschmelzung der Legierung und Konkretion des Steins: Die für Indistinti confini - Noce („Undeutliche Grenzen – Walnussbaum“) herangezogenen Elemente bilden einen zugleich mineralischen, metallischen und patinierten Hybridwald. Der Künstler jedoch sieht in diesen verschiedenen Materialien das Kontinuum eines einzigen Materials, das in verschiedenen Momenten der Fluidität und des Flusses erfasst wird.
Die Beiträge von Giuseppe Penone werden von Zuschüssen aus dem Fonds Interreg V AGrande Région unterstützt: Projekt „NOE-NOAH“ sowie die Unterstützung von Constellations – Stadt Metz.
Gründungsmäzen:
Avec le soutien de la Galerie Gagosian Rome
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All along the year 2020 several works by the artist Giuseppe Penone will travel over the territory of the Grand Est Region, establishing between Metz and Sarrebrück cross-border links dear to the Centre Pompidou-Metz ever since its collaboration with the Saarlandmuseum in 2016 on the occasion of the exhibition Entre deux Horizons.
Born in 1947, in Italy's Piedmont region, Giuseppe Penone has been exploring materials, forms and processes inspired by nature. As early as the end of the 1960's, the sculptor shared the reflections of artists principally active between Turin and Rome, united under the banner of Arte Povera by the art critic Germano Celant. All of them worked from raw materials, from pure energies, from everyday experiences or linguistic action. Faced with the collapse of the Italian economic miracle, as with the development of a consumer society and cultural industries, the "poor art" that they created, aspired towards radical austerity, to a reduction of means down to the essential, to a nomadism outside of institutions. An assumed simplicity, which prefigures current practices, eager to project sobriety.
The forest, the mountain, the river, the body are at the origin of Giuseppe Penone's work. His preferred gestures are simple: to kiss or take hold of a tree trunk in order to feel the slow process of concentric and upward growth; find the twigs burrowed in a manufactured wooden beam, by carving one by one the wood's growth rings... A living model of a perfect sculpture, the tree adapts to its environment in an exemplary fashion. The artist compares it to a skater and a tightrope walker, perfectly stable on unstable ground, defying gravity in order to catch the light. « Pump » and « lung », the tree is also a living organism which drains fluids and breathes the atmosphere.
From the Château de Versailles to the Inhotim Park in Brazil, the sculpted trees by Giuseppe Penone have adorned the most classical of gardens as well as the wildest of forests. Jointly invited by the Saarlandmuseum de Sarrebrück and the Centre Pompidou- Metz, the artist will intervene in the spring of 2020 in the public space of these two cities, in order to implant two twin sculptures: the bronze casts of trees, holding in their branches a river stone, of which the form is suggestive of a skull will signify the emergence of a thought. (Idee di Pietra, « Stone's ideas »). In Sarrebrück, the implanted tree, close to the Saarlandmuseum will be surrounded by Jaumont stones, recognisable by their typical golden hue from Metz. In Metz, the tree will be accompanied by pink sandstone from the Vosges, specific to the region of La Sarre. A geological dialogue will thus be established between the two cities.
Finally, to celebrate its 10 years, le Centre Pompidou-Metz is inviting Giuseppe Penone to take over its Forum for a protracted duration. The artist will implant in this freely accesible space, largely open to the exterior and remarkably high, an unprecedented installation: the bronze cast of a walnut tree of around 15 metres high and of which certain segments and ramifications will be in white marble. The branches of the tree and the splayed framework of the Centre Pompidou-Metz, designed by Shigeru Ban, will enter into resonance, sharing the similar structure of a meshed parasol. Plant growth, melting of an alloy and solidification of stone: the elements brought together in Indistinct confini – Noce (« Indistinct Frontiers - – Walnut ») form a hybrid wood both mineral and metallic, immaculate, and weathered the artist however sees in these different materials the continuum of a unique material, engaged at different moments with fluidity and dispersal.
Giuseppe Penone's interventions benefit from grants from Interreg V A- Grande Région : project "NOE-NOAH", and from the support of Constellations – City of Metz.
Founding sponsor:
Author : | Erwan Keravec |
Erwan Keravec est sonneur de cornemuse écossaise, compositeur et improvisateur. En développant une recherche sur les modes de jeu et d’écoute de son instrument, éloigné de sa culture d’origine, il explore les musiques improvisées, du free jazz à la noise, et constitue un répertoire de musique contemporaine pour cornemuse solo, trio avec voix et avec chœur. Curieux du mouvement, de la relation et des situations propres à la réinvention, il collabore également avec des chorégraphes, notamment Boris Charmatz ou Emmanuelle Huynh.
Depuis 2007, il affine sa recherche avec les projets Urban Pipes I (2007) et Urban Pipes II (2011) pour lesquels il compose et improvise en solo, avec son frère Guénolé Keravec à la bombarde ou avec le chanteur basque Beñat Achiary. À la recherche de nouvelles sonorités, il donne à entendre une musique contemporaine à partir d’un instrument associé à la tradition.
Author : | Lee Mingwei (2013) |
Pour son dixième anniversaire, le Centre Pompidou-Metz vous offre une expérience unique. Au cœur de l’exposition Le Ciel comme atelier, un chanteur lyrique propose à certains visiteurs choisis au hasard d’interpréter pour eux un Lied de Schubert. Ce face-à-face, moment d’intimité musicale au plus près des œuvres d’Yves Klein ou Lucio Fontana, fait naître une énergie sincère et des sensations profondes chez les participants.
À partir de gestes d’une grande simplicité, l’artiste d’origine taïwanaise Lee Mingwei crée des expériences collectives emplies de bienveillance et de possibilités et se considère comme un « créateur d’offrandes ». Puisant dans son histoire personnelle, et principalement dans ses souvenirs d’enfance, Lee Mingwei offre un moment d’intimité et de confiance, où donner et recevoir deviennent des gestes fondamentaux, voire politiques.
Marine Beelen
Marie Blanc
Stéphanie Boré-Colonna
Rémi Cotta
Alexia Dorczynski
Maxime Duché
Marion Gomar
Béatrice Klötgen
Delphine Lebovici
Anaïs Mahikian
Marion Sicre
Avec le soutien du Centre culturel de Taïwan à Paris.
En partenariat avec
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En mai 1957, Yves Klein présente une double exposition à Paris : d’une part Yves, Propositions monochromes à la Galerie Iris Clert et d’autre part Pigment pur à la galerie Colette Allendy. L’avènement de « l’époque bleue » est célébré par un lâcher de 1001 ballons bleus, gonflés à l’hélium, le soir du vernissage. Klein qualifiera plus tard ce geste de Sculpture aérostatique.
Pour les 10 ans du Centre Pompidou- Metz, un spectaculaire lâcher de ballons bleus rend hommage à Yves Klein, célébrant l’air et l’espace, comme un envol dans l’immensité du ciel.
Un événement festif à partager en famille !